La liberté confisquée : Chapitre 4

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Nous savons qu’ils mentent, ils savent qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent, et pourtant ils continuent de mentir.

Soljenitsyne

Plusieurs mètres de fil de laine déroulés gisent à nos pieds, tandis qu’un épais silence nous écrase dans ta cuisine. Je sais à quel point ces chapitres sont rudes. Frustrants. Difficiles à digérer. Mais ils sont essentiels pour prendre de la hauteur par la suite. Nous devons encore détricoter quelques couches de cette pelote avant de pouvoir percevoir la lumière et respirer enfin.

Laisse-moi te tendre un nouveau fil qu’il va te falloir dérouler à ton rythme, car on aborde une nouvelle brique du contrôle capable de confisquer radicalement nos libertés : celle de la monnaie numérique de banque centrale.

L’euro numérique pourrait être déployé à partir de 2027 ou 2028, si l’on en croit le site du ministère de l’économie français. D’ailleurs, j’en avais largement parlé dans ma première Pelote. Officiellement, l’eurosystème offre des rapports de progression sur les étapes préparatoires à sa mise en place. Mais que se passerait-il si, comme on l’a vu pour le Covid ou l’invasion Russe, un « déclencheur » parfait venait précipiter l’Histoire ?

Prêt pour un tour d’horizon lucide et éclairant ? On va dérouler lentement les prétextes qui façonnent peu à peu notre cage concernant la mise en place de l’argent numérique.  

Et parmis les candidats parfaits pour accélérer l’avènement des CBDC (Central Bank Digital Currency), une des solutions hautement probables pourrait être une catastrophe climatique. Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’une crise du climat majeure engendrerait réponse monétaire immédiate. 

Imagine un effondrement économique brutal à cause d’inondations massives, de canicules extrêmes ou encore de mégafeux. Les institutions pourraient brandir la CBDC comme « seule solution fiable » pour distribuer immédiatement de l’aide, verser des indemnisations, réguler les marchés, ou même rationner les ressources. La rapidité et la traçabilité de la monnaie digitale en feraient le canal « parfait » pour répondre à l’urgence.

D’ailleurs la Banque des Règlements Internationaux (BIS) évoque déjà la nécessité d’une CBDC résiliente, capable de fonctionner en situation d’urgence ou de crise numérique majeure (cyberattaques, effondrement du système physique).

Ce qui tombe bien, c’est que plusieurs briques peuvent servir nos chères élites pour activer ce levier climatique. Il suffirait de jouer, par exemple, aux apprentis sorciers. Côté géo-ingénierie, on a clairement un agenda officiel SRM (Solar Radiation Modification). Un projet de modification du rayonnement solaire qui concerne à la fois les USA et l’Europe.

Les Académies nationales US recommandent depuis 2021 un programme de recherche et de gouvernance sur la géo-ingénierie solaire, en détaillant les injections d’aérosols stratosphériques (SAI) et les techniques d’éclaircissement des nuages marins (MCB). Rien que ça !

La Maison Blanche (OSTP) a remis en 2023 un rapport au Congrès sur la modification du rayonnement solaire (MRS ou géo-ingénierie solaire), histoire de donner les grands axes de gouvernance.

En ce qui concerne l’éclaircissement des nuages ​​marins, l’Université de Washington a pratiqué des tests d’atomisation d’embruns marins. L’idée, c’était d’augmenter intentionnellement la réflexion de la lumière solaire sur les nuages marins.  Ça s’est passé au printemps 2024, avec le dispositif CAARE déployé sur l’ex-porte-avions USS Hornet à Alameda, pour étudier la micro-physique des aérosols. Le projet a été suspendu localement par la ville après un débat public. Mais jusqu’à quand ?

Dans le même délire, évoquons le projet connu sous le doux nom d’Expérience de Perturbation Stratosphérique Contrôlée, ou SCoPEx. Tu en as sans doute entendu parler.

Ceprojet expérimental visant à « tamiser  le soleil » devait se déployer sous forme de ballon test en Suède. Doté de financements philanthropiques à auteur de 16 millions (auxquels des médias et Harvard attribuent une part de financement provenant de Bill Gates), il est officiellement annulé. Mais à l’échelle du monde, l’envie de jouer avec le feu est toujours là, sous prétexte de trouver des solutions pour le climat.

Pour preuve, au Royaume-Uni on a actuellement le projet « Exploring Climate Cooling Programme » (ARIA & NERC), financé à hauteur de £61 millions.

Ce joyeux programme lance 21 petits prototypes en extérieur testant diverses approches : injection d’aérosols dans la stratosphère, blanchiment des nuages marins (MCB), éclaircissement des nuages cirrus, et renforcement de la glace arctique. Toute une promesse !

Des essais indoor à petite échelle sont déjà prévus, avec possibilité « d’expérimentations extérieures contrôlées » à terme pour atténuer l’intensité du soleil. Ces tests en intérieur reçoivent déjà le feu vert.

Dans un style bien à eux, les États-Unis ont une Startup nommée « Make Sunsets » qui libère actuellement de faibles quantités de dioxyde de soufre (SO₂) dans la stratosphère via ballons pour proposer des « crédits de refroidissement » (cooling credits). Et moi qui trouvais notre ciel de plus en plus « bizarre » depuis quelques temps…

Toujours chez l’oncle Sam, on a Arctic Ice Project. Un projet civil de la Silicon Valley visant à réfléchir davantage de lumière sur la glace via des microsphères de silice, pour ralentir la fonte arctique. Tout un programme…

Une autre petite douceur porte le nom de Project Vesta. Il s’agit de pulvérisation d’olivine concassée sur les plages pour accélérer la séquestration naturelle du CO₂ via altération minérale. Des pilotes existent aux États-Unis.

Pour compléter la valse des modifications climatiques, je me dois de te parler de la fertilisation ferreuse dans les océans qui consiste à introduire intentionnellement des composés ferreux (comme le sulfate de fer ) dans les zones pauvres en fer de la surface océanique afin de stimuler la production de phytoplancton.

D’autres projets de recherche modélisent les impacts de la géo-ingénierie solaire sur le système climatique et les points de basculement planétaire (cryosphère, océans, etc.).

Ça, c’était pour le fil de laine « technique ». Maintenant, voyons les leviers concrets qui peuvent transformer une « crise du climat » en prétexte monétaire.

Il faut bien entendu un narratif d’exception ainsi qu’une gouvernance de risque. Les institutions savent qu’à force de jouer à Dieu, on déclenche fatalement une crise. Elles savent que des méga-feux, des inondations records, des canicules ingérables sont (forcément) devant nous. Elles le disent noir sur blanc. Et, dans le même temps, elles affichent leur « prudence » face aux projets de géo-ingénierie solaire.

L’Union européenne nous sert officiellement sa formule : des « risques inacceptables » pour un déploiement aujourd’hui… mais elle lance déjà l’appel à centraliser la supervision et à se doter de leviers d’urgence.

Les États-Unis, eux, ne s’embarrassent pas. Là-bas, il y a carrément un programme national de recherche sur la géo‑ingénierie (notamment SRM). Celui-ci bénéficie d’un budget annuel d’environ 11 millions USD. Comme si l’heure de vérité allait forcément sonner.

Au final, on obtient un cocktail « catastrophe annoncée + cadre juridique + gouvernance centralisée » qui devient le terreau parfait pour un scénario « d’exception ».

Le second levier pour que le piège fonctionne induit une technologie monétaire prête pour la crise. (CBDC hors-ligne, APIs, vouchers)

La Banque des Règlements Internationaux (BIS) publie en 2023 le Project Polaris. Il s’agit de manuels pour des paiements de monnaie numérique de banque centrale hors-ligne. Histoire de « tenir en cas de coupures d’électricité/réseau ou cyber-attaques ». C’est explicitement pensé pour la résilience en situation dégradée. Dans un joli merdier bien orchestré, tu pourras quand même avoir ta laisse autour du cou si tu veux consommer.

Ce n’est pas tout ! La BRI (la banque centrale des banques centrales) et la Banque d’Angleterre ont déjà testé un système baptisé Rosalind.

Ce système montre qu’il est techniquement possible de distribuer de l’argent numérique via des applis très vite et de manière ciblée. La bécane est prête si un prétexte climatique exige des aides ciblées et conditionnelles en quelques jours.

Ouvre bien tes yeux, parce que…

Ça veut dire qu’on peut créditer instantanément ton portefeuille numérique.

On peut mettre des conditions : par exemple que l’argent ne serve qu’à acheter de la nourriture, payer l’électricité ou l’essence.

On peut limiter les montants (plafonds).

On peut fixer une date d’expiration de l’aide (tu dois l’utiliser dans un délai donné).

Et tout ça peut fonctionner via ton smartphone, en scannant un QR code ou en approchant ta carte/téléphone (NFC), même parfois hors connexion. Comme j’ai hâte…

Tu vois bien que les rails techniques existent déjà pour qu’en cas de catastrophe climatique, l’État puisse verser en quelques secondes des « bons climatiques » utilisables seulement dans certains magasins et pour certains produits. En gros, ton argent devient un ticket resto géant distribué par l’État, valable uniquement où et quand on t’autorise.

Mais la technique et un narratif d’exception peuvent ne pas suffire. Pour nous coincer, il faut un troisième levier, celui des politiques de rationnement carbone.

La littérature académique relance l’idée de « Personal Carbon Allowances » : c’est-à-dire des quotas individuels échangeables et déduits à l’achat (pour les transports, l’énergie, etc.). Ce design s’imbrique naturellement avec des wallets et des paiements programmables. C’est, ni plus, ni moins, la bonne vieille recette du Pass Carbone.

Et enfin, la dernière pièce pour que tout ceci fonctionne est un cadre légal international : une trappe juridique pour nous la jouer à l’envers.

En 1977, un traité international (ENMOD) a interdit d’utiliser la modification du climat comme arme de guerre. Mais ce texte ne dit rien quand il s’agit d’une utilisation « civile », par exemple pour gérer une urgence climatique. En clair : si une expérimentation de géo-ingénierie civile déraille, c’est la faille.

Tu comprends la subtilité ? La porte reste entrouverte pour que des États décident un jour d’employer ce type de technologies « au nom du bien commun »… sous contrôle démocratique — ou pas.

Déroulons un peu plus de laine pour nous pencher sur un autre scénario hautement plausible, toujours au service de l’instauration en urgence d’une monnaie numérique.

Roulement de tambour…

Je te présente… La bonne vieille panique financière !

Imagine la scène… un vendredi soir, une grosse banque vacille. Les dépôts fuient à une vitesse jamais vue. Plus besoin de files devant les agences, quelques taps sur smartphone suffisent. C’est la leçon des crises de mars 2023. Des banques de près de 900 Mds $ d’actifs se sont effondrées en… 11 jours. La banque d’aujourd’hui peut tomber à la vitesse d’un tweet.

Alors, pour stabiliser le système et protéger notre argent, les autorités pourraient décider d’activer un « e-euro » de secours. Pour notre bien à tous, évidemment.

Le hasard fait bien les choses, les élites peuvent réactiver des briques techniques déjà prêtes en un claquement de doigts.

Comme les virements instantanés sont obligatoires dans l’UE (en 10 secondes, 24/7), le système a déjà la capacité de créditer en masse, tout de suite.

Ou comme le Portefeuille numérique en préparation côté BCE (hors-ligne, limites de détention, distribution via intermédiaires) qui offre une architecture connue, prête à être maquettée en mode urgence. Décidément, c’est pratique. Vraiment pratique.

Côté doctrine, le FMI explique déjà que la conception et les garde-fous comme les plafonds de détention, la (dé)rémunération, l’interopérabilité avec les banques, sont les clés pour réduire le risque de fuite depuis les dépôts et stabiliser pendant le stress. Autrement dit : on sait déjà dessiner la monnaie digitale pour endiguer une éventuelle ruée.

Tu vois cette fissure toute fine dans la chape ? Elle est peut-être déjà en train de couver. Les prêts douteux grimpent en silence dans certains sous-segments (immobilier non-prime, PME fragilisées), à peine visibles.

Les plans test de résistance montrent que, malgré la résilience des banques, une tempête de 547 milliards de pertes pourrait les affaiblir en quelques années.

Les investisseurs paniquent déjà, les actions bancaires plongent, les assurances contre le défaut (CDS) montent.

Et pendant ce temps, les modèles d’IA de l’EBA (European Banking Authority) flairent la faiblesse :  capital à la peine, rentabilité en baisse, liquidités sous tension.

Si ça craque, ça pourrait se faire très vite. Et à ce moment-là, le narratif tombe comme du plomb. Pour garder l’argent en sécurité, c’est d’office un portefeuille numérique public et un e-euro d’urgence.

Je te demande de dérouler encore un peu de laine en abordant cette nouvelle carte joker que les élites peuvent abattre au bon moment : une guerre technologique ou juridique autour des stablecoins.

C’est là que tu me dévisages : Un stablequoi ?

Un stablecoin, c’est une crypto « qui ne bouge pas », arrimée à une monnaie (1 jeton = 1 € ou 1 $), un peu comme un ticket resto numérique garanti.

Ton sourcil s’arque, je sens que je te perds. Désolé, si c’est un peu technique, mais ce cheval de Troie est pourtant bien réel. Je vais essayer de t’en parler avec des mots simples.

Imagine qu’une Big Tech comme Google ou Meta lance sa « crypto stable » et qu’elle devienne plus pratique que ta banque.

Si ces monnaies privées prennent trop de place, les États perdent la main sur la monnaie et sur les paiements.

Tu penses que je divague ? Le risque est si réel qu’en juillet 2025, le Genius Act U.S. est voté.

Les stablecoins sont soumis à une réserve 1‑pour‑1 (dollars ou actifs liquides), mais aussi à des audits réguliers, une transparence des réserves et une rigoureuse supervision fédérale et étatique. Le message est clair, on garde le contrôle de ces jetons privés.

En face, l’UE accélère l’euro numérique pour éviter que les dollars numériques dictent leur loi chez nous.
Et à la Banque des règlements internationaux (la « banque des banques centrales »), on répète que la CBDC peut servir d’ancre si les monnaies privées deviennent trop dominantes.

Autrement dit, si un acteur privé prend trop de pouvoir (que ce soit orchestré ou non), on sort le bouclier — la CBDC — pour remettre la monnaie nationale dans ses rails.

Un autre cas de figure plausible où les CBDC seraient dégainés comme une arme stratégique, c’est la pression géopolitique. Par exemple, la montée du digital yuan en Chine qui pose un vrai défi au système dollar.

Quand Pékin déploie sa monnaie numérique comme un soft-power financier, l’Occident comprend le message : demain, la puissance se joue aussi dans la couche de paiement.

En conséquence, l’UE rouvre sa boîte à outils, l’euro numérique pour reprendre la main, ne plus dépendre des rails d’autrui et ne plus subir les coupures à distance. On nous expliquera qu’il ne pouvait pas en être autrement.

Autre scénario encore, le plus « doux »… la fin du cash par glissement.  Une transition sans cadre qui nécessite une « intervention ». Il suffit d’attendre, comme au Japon, que la part des paiements sans espèces atteigne 42,8 % en 2024 (objectif gouvernemental dépassé). Un bel indicateur qui pousse la BoJ à accélérer la modernisation des paiements et à piloter un yen numérique puisque le marché semble « mûr ».

Au fond, la logique des banques centrales est simple, plus la société devient numérique, plus il est urgent d’offrir un « cash public »digital et robuste pour éviter à tout prix que les acteurs privés n’interfèrent dans l’argent public.

Tu commences à me connaître, je t’ai gardé un dossier intéressant pour la fin. Un des prétextes les plus « vendeurs » pour servir les intérêts de nos bourreaux, le truc qui coche toutes les cases…

c’est l’émeute. La révolte.

Des images chocs, de la peur à l’écran, une urgence incontestable, un cadre d’exception qui paraît naturel au nom de l’ordre et de la sécurité.
Le parfait cheval de Troie.

Alors on y va. En route pour tirer ce fil-là.

En France, on a tous les ingrédients pour développer un scénario rondement mené. Au moment où j’écris ces lignes, on est à une allumette de l’embrasement.

Ça débute par un pouvoir d’achat broyé. Depuis le Covid, l’énergie te taxe ton budget comme jamais : +28 % sur ta facture, avec +59 % pour le gaz réglementé.

Le beurre a bondi de 19 %, les courses ont pris 20 %, et les produits non essentiels sont devenus un luxe, d’ailleurs les biens à plus de 10 € ne se vendent plus. Tu le vois dans ta vie quotidienne. C’est une plaie à vif.

Le sentiment d’insécurité monte. En 2022, on enregistrait +16 % de violences physiques, +33 % de vols de deux-roues. +400 000 violences physiques (hors vols) en 2023, c’est un phénomène en progression constante. Les Français se sentent en danger chez eux.

Tu as des fractures identitaires et communautaires impossible à suturer. On a les violences policières d’un côté et une montée fulgurante de l’antisémitisme depuis le conflit israélo-palestinien de 2023.

On se souvient des émeutes de Nahel en 2023. Déclenchées par un tir policier, elles ont embrasé le pays avec 5 662 véhicules brûlés, plus de 1 000 bâtiments attaqués, 3 300 interpellations. Aujourd’hui, la même configuration provoquerait sans aucun doute une réplique d’une ampleur inégalée.

Tu ajoutes à tout ça des provocations gouvernementales comme la réforme des retraites passée en force via le 49.3 pour mettre le feu aux poudres depuis 2023. Tu mélanges avec les lois « Sécurité globale », immigration, les dissolutions parlementaires…

Tu assaisonnes à ta convenance à base de milliards sortis de nulle part. Comme les 2 milliards d’euros supplémentaires d’aide militaire à l’Ukraine, les 6,5 milliards d’euros d’augmentation du budget défense sur deux ans, ou encore les 3 millions d’emplois publics, les subventions massives, les niches fiscales de 110 milliards €…

Tu saupoudres d’incohérences sur l’énergie qui nourrissent la défiance. Il faut dire qu’après l’invasion de l’Ukraine et la chute des flux russes, le prix du gaz a flambé. Et, par la magie du marché européen, le gaz fixe le prix de l’électricité la plupart du temps. Donc, même avec du nucléaire, nos factures explosent.

Tu n’oublies pas d’ajouter ici et là des petites phrases polarisantes qui mettent sur les dents. Et tu obtiens une situation si tendue qu’il suffirait d’un rien pour que tout s’embrase.

A cet instant précis, je t’invite à élargir ton regard et à nous placer, toi et moi, au-dessus de la grogne franco-française attisée par la Macronie. Si on prend du recul, on voit que la tension sociale sur le sol Européen est explosive en cet été 2025.

En Suisse, Lausanne a connu deux nuits d’émeutes après la mort d’un adolescent. Au menu ? Incendie de bus, cocktails Molotov, violences raciales. Les tensions autour des jeunes migrants s’enflamment.

En Espagne, à Torre-Pacheco, des émeutes anti-migrants violentes ont éclaté en juillet 2025, avec des arrestations massives.

Pendant ce temps, des manifestations anti-immigration se multiplient au Royaume-Uni. Idem en Pologne, dans plus de 80 villes pour protester contre l’immigration jugée hors de contrôle.

Ça continue de chauffer en Serbie avec des manifestations anti-corruption devenues violentes, la faute aux provocations du gouvernement.

Aux USA, on assiste au mouvement « No Kings » contre Trump au mois de juin 2025. A Los Angeles, des manifestations anti-ICE (Immigration and Customs Enforcement) ont engendré un déploiement sans précédent de la Garde nationale et d’arrestations en masse.

Le think tank Vision of Humanity note une montée similaire des tensions politiques à l’échelle mondiale, marquée par la montée des populismes et la défiance envers les élites traditionnelles.

Bref…

On dirait bien que les planètes sont alignées pour que la rue se fasse entendre. Je ne sais pas si tu as du pop-corn dans tes placards, mais on pourrait en faire péter un petit paquet avant de se pencher en détail sur ce qui pourrait bien découler de ce genre de situations. Car « la rentrée » est toujours un moment instructif…   Prêt à tirer le prochain fil de laine et à découvrir le film sous un autre angle ?


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A propos de l'auteur

Matthieu Biasotto

Auteur indépendant toulousain, rêveur compulsif et accro au café. J'écris du thriller, du suspense avec une touche existentielle.

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