Yarawe

Yarawe est née dans la forêt sacrée du peuple Yawanawa (Amazonie),
là où les chants guérissent et où le silence parle.

Elle a été peinte d’urucum à l’aube de son initiation,
pour marquer l’instant où elle est devenue gardienne du feu rouge,
malgré son jeune âge.

Le feu rouge, c’est la vérité.
C’est ce qu’on ne veut pas entendre.
C’est ce qui tranche, purifie, libère.

Yarawe parle au nom des ancêtres,
et ses yeux cherchent ce que tu caches.
Elle veille les passages.
Elle chante quand il faut couper.
Elle ne protège pas ton confort.
Elle protège ta force sacrée.

Cette toile porte une fréquence de protection viscérale.
Elle agit comme un bouclier contre les influences extérieures, les pensées parasitaires, les peurs héritées.
Elle rappelle à celui qui l’observe le feu intérieur oublié, cette flamme sacrée qui ose dire non, poser des limites, se tenir droit dans sa vérité.

Elle apaise par sa lucidité.
Elle vient trancher les cycles de répétition, rompre avec les habitudes d’auto-trahison, et faire place nette.
Dans sa présence, quelque chose se redresse. Quelque chose retrouve sa voix.
Elle nous ancre dans une souveraineté spirituelle que rien ni personne ne peut voler.