Voilà quelques mois que j’ai publié Un jour d’Avance. Beaucoup d’exemplaires vendus, quelques jours dans le top 100 amazon jusqu’à atteindre une belle 7eme place. Une sacrée victoire à mon petit niveau. Même si au fond, je pressentais un accueil favorable pour cette première histoire. Je réserve à ce premier roman quelques surprises pour l’avenir. Mais ce ne n’est pas le but de cet article. Il est temps pour moi d’écrire un second roman. Je me suis laissé du temps pour poser mes idées. Prendre un peu de recul par rapport au premier livre. Définir dans quelle direction je souhaite aller. Puis j’ai eu quelques problèmes de santé : bien obligé de mettre tout ça en pause.
Je voulais me donner le temps de savourer l’écriture de ce deuxième thriller à suspense. Mais je n’ai pas réussi à canaliser ma fougue. L’inspiration est venue sans trop forcer. Une intrigue qui prend à la gorge. Puis j’ai continué avec une esquisse des personnages pour voir si “tout ça pouvait fonctionner”. J’ai imaginé une fin incroyable (toujours à l’aide de mes schémas, mes flèches, mes dessins). Une fois le processus enclenché j’ai ressenti la plus grande difficulté à me calmer et à rationnaliser mon écriture.
Une fois que l’histoire me parle, j’ai besoin de la vivre. D’y penser souvent. Tout le temps. Alors j’ai repris activement le chemin du clavier. Pour m’y plonger avec beaucoup de spontanéité. Aujourd’hui, l’histoire tient la route, l’intrigue m’emballe. Je suis sur le découpage méthodique. Je poursuis mes recherches, j’enrichis le profil des personnages, je recueille des ressources pour les lieux. Je développe les scènes clés à raison de 2h par jour. Le plus dur étant de trouver le sommeil après une séance très productive.
Cette fois-ci je vous embarque dans une histoire un peu plus sombre, plus rapide, et plus complexe. Je sculpte le profil des personnages pour les rendre le plus humains possible. Chaque page en appelle une autre et le début semble très prometteur. Le rythme est bon. Peut-être meilleur. Et cette fois, je partage ici avec vous, l’avancement du projet.
A très vite.
Oui, je connais… Il faut se faire violence pour le bien de ceux que l’on aime.
(Moi, je travaille le matin, quand tout le monde est à l’école… ou au boulot) 😉
Même s’il m’arrive de tricher en grattant aussi le soir, en général je réserve ce temps pour lire.
Oui, l’envers du décor… J’adore aussi. Cette fougue, cette passion… C’est cela qui nous fait vivre… C’est clair!
Le plus dur, je crois, c’est pour les enfants et le conjoint, même s’ils comprennent… Se fixer des limites, ce n’est pas facile lorsque l’on est dévoré(e) par sa passion…
Exactement ! Mais j’écris la nuit essentiellement. Ce qui m’isole sans pénaliser ma petite tribu. Mais j’avoue que lorsque je suis dans l’intrigue j’ai besoin d’y penser tout le temps, d’affiner mes personnages, de visualiser mes moments clés. De prendre des notes aussi. Tout ça me transforme rapidement en un fantôme obsédé par son histoire. Ce qui peut-être désagréable pour l’entourage… j’en conviens.