Les vagues du doute
giulia
Le ferry tangue doucement, les vagues jouent avec nous, moqueuses, comme des sirènes invisibles tentant de nous attirer vers leurs profondeurs. La mer, autrefois une alliée fidèle, semble aujourd’hui capricieuse, ses remous martelant la coque avec une violence sourde. L’air marin, habituellement empreint de liberté, a ce matin un goût amer, métallique, comme si cette étendue d’eau portait en elle la menace de ce qui nous attend. Positano se dessine à l’horizon, mais pour moi, c’est un rappel cruel de tout ce que nous devons affronter, des vagues de problèmes non résolus. Les falaises se dressent comme des juges silencieux, implacables, alors que nous approchons inexorablement de ce qui ressemble au tribunal de notre destin.
Quitter Atrani, abandonner la villa et cette parenthèse amoureuse, me déchire comme un filet arraché de la mer, ses fibres accrochées aux rochers. Une douleur sourde m’envahit, une sensation d’avoir laissé passer l’essentiel, comme un pêcheur qui rentre avec un filet à moitié vide, conscient qu’il ne reviendra pas de sitôt. Tout semble incomplet, une histoire inachevée, comme une pêche interrompue par une tempête. Les moments de bonheur partagés avec Gianni, nos rires résonnant comme le chant des mouettes, s’éloignent, glissant entre mes doigts comme du sable mouillé. Cette échappée était une bulle éclatant à la surface de l’eau, engloutie par la première vague de la réalité.
Chaque remous qui nous éloigne d’Atrani me rappelle ce que nous perdons, cette lumière douce et apaisante qui baignait la villa. Les soirées passées à écouter les murmures de la mer semblent déjà loin, un écho qui s’éteint doucement. Ce rêve, cet instant arraché au chaos, fond dans le courant, s’évapore comme une embarcation trop fragile pour affronter les eaux tumultueuses. La réalité nous rattrape, brutale et implacable, avec la violence des choix qui approchent.
Gianni est là, à mes côtés, mais tout en lui évoque une mer en furie, lorsque le ciel s’assombrit et que la tempête menace. Ses doigts serrent la rambarde rouillée du ferry, comme s’il tentait d’y ancrer ses pensées, dispersées par les rafales. Son regard est fixé sur l’horizon, mais je sais que ce n’est pas la beauté de la côte qui capte son attention. Je devine les pensées qui l’assaillent, une houle intérieure en plein tourment. La tension qui émane de lui est palpable, un courant électrique sature l’air entre nous, et je ressens une distance croissante, comme un bateau qui dérive malgré lui.
Je glisse ma main dans la sienne, essayant désespérément de ramener une barque échouée, mais son regard reste ailleurs, perdu dans ses profondeurs. Ce contact, habituellement apaisant, semble aujourd’hui inefficace, comme une ancre trop légère pour maintenir un navire dans une mer déchaînée. La mer autour de nous est agitée, et en moi aussi, les vagues sont hautes, incontrôlables. L’air marin, habituellement réconfortant, est alourdi par des présages sombres. Même le vent murmure des avertissements plutôt que ses habituels sifflements doux.
Lorsque j’ouvre les yeux, les falaises de Positano apparaissent, sombres, telles des géants impitoyables. Les maisons colorées se dressent, immobiles, témoins silencieux de nos épreuves. J’essaie de me convaincre de la beauté du paysage, comme je le faisais enfant lorsque la mer me terrifiait, mais rien ne dissipe le nœud qui me serre la poitrine. Les souvenirs des jours passés à Atrani s’éloignent, comme des bateaux hors de portée.
Gianni, lui, semble enfermé dans une lutte intérieure, comme un marin qui sait qu’une tempête approche. Sa mâchoire est crispée, ses yeux, deux éclats d’orage. Il est ailleurs, pris dans ses tourments, et je sais que cela a un lien avec Massimo. Ce nom, cette ombre qui plane sur nous, ajoute une nouvelle vague d’inquiétude à la mer déjà tourmentée de mes pensées. Je serre sa main un peu plus fort, comme pour le retenir dans la tempête, mais il est déjà si loin.
Le ferry ralentit, et un frisson glacial me traverse. L’air devient plus lourd, chaque mouvement semble nous entraîner vers un futur incertain. Le grincement métallique de la rampe me fait sursauter, et Gianni se tend à mes côtés. Je tourne mon regard vers lui, cherchant une lueur de réconfort dans ses yeux, mais tout ce que j’y trouve, c’est l’ombre d’une tempête qui le hante.
Gianni murmure alors, sa voix douce et tendue comme un fil sur le point de céder :
— Je vais faire vite.
Je hoche la tête, mais ses mots résonnent comme un adieu. Tout en lui exprime qu’il ne sait pas s’il reviendra. Il y a quelque chose de désespéré dans la manière dont il serre la rambarde, comme un naufragé conscient que le courant est trop fort. Je me rapproche, l’embrasse, essayant de retenir un peu de sa chaleur, de conserver une trace de ce que nous sommes, mais je sens ses lèvres trembler contre les miennes, la peur et la douleur qu’il refuse de dire.
Il me serre dans ses bras, et je ferme les yeux. Juste un instant, je veux croire que nous pourrions encore être deux marins dans une mer calme, que nous pourrions retrouver ce rêve. Mais la boule d’angoisse grossit en moi, comme une vague prête à déferler. Massimo est là, quelque part, caché dans l’ombre des falaises devant nous, et la mer semble soudain plus menaçante, prête à nous engloutir.
Lorsque le ferry accoste enfin, je sais que c’est le moment de le laisser partir. Chaque pas vers la rampe est un pas de plus vers l’inconnu, et la distance entre nous grandit à mesure qu’il s’éloigne. Gianni se tourne vers moi une dernière fois, ses yeux exprimant tout l’amour et la peur qu’il ne parvient pas à dire. Je serre sa main, nos doigts s’attardent, refusant de lâcher prise.
Je tente de donner une normalité à cet instant, de cacher la tempête en moi :
— Je t’appelle après le déchargement du mât, d’accord ?
Il acquiesce, mais je vois bien que cette promesse est fragile. Il m’embrasse sur le front, et je ferme les yeux, retenant mes larmes. L’air semble se figer autour de nous, comme si l’océan retenait son souffle.
Je regarde Gianni une dernière fois, le cœur lourd. Chaque pas qu’il fait loin de moi m’arrache, comme si une partie de moi se perdait dans les vagues de Positano, jusqu’à ce qu’il disparaisse dans la foule, ne laissant qu’une mer agitée entre nous.
Gianni
Depuis que j’ai laissé Giulia au port, je ne suis plus qu’une coquille vide. Une part de moi s’est évanouie avec elle, laissant un gouffre insondable, une absence qui me ronge et me dépouille de mes forces. Chaque seconde loin d’elle est une lente érosion, l’effritement d’un mur de pierre rongé par les intempéries, une fissure qui s’étend inexorablement dans une structure autrefois solide. L’espace autour de moi n’est plus qu’un abîme, une tranchée où aucune lumière ne parvient à pénétrer.
Je m’interroge, incapable de contrôler mes pensées. Où est-elle en ce moment ? Est-elle aussi perdue que moi ? Ses yeux, son sourire, chacun de ses éclats de vie me hantent comme des reflets sur des vitres brisées. Ces moments partagés, la chaleur de sa présence, reviennent sans cesse. Même son parfum flotte encore autour de moi, une mémoire olfactive qui refuse de s’effacer. Cette fragrance m’assaille, poignarde mon esprit à chaque rappel. Le manque devient douloureux, une fissure profonde que rien ne peut combler.
Lorsque je franchis les portes du Palazzo Murat, une odeur lourde de cire et de bois verni m’enveloppe, une fragrance oppressante qui envahit l’air. Chaque respiration est un effort. Tout ici, de la lumière tamisée aux parois glaciales de marbre, est trop parfait, d’un luxe froid et stérile. Ce bâtiment, censé être un monument à la grandeur des Rossi, n’est rien d’autre qu’un tombeau d’apparat. Le penthouse, dans toute sa perfection calculée, m’enserre comme un étau. Les cristaux des lustres projettent des éclats de lumière sur les murs, mais cette clarté est trompeuse. Tout ici est une mise en scène, masquant une vérité bien plus sombre : l’absence de substance, l’illusion du contrôle qui me glisse entre les doigts.
Je serre les clés de la villa dans ma main, un point de repère fragile au milieu de cette dérive. Le métal froid est concret, c’est la seule chose qui semble encore réelle dans cette pièce. Une douleur douce mais familière que je tente désespérément de maintenir. À chaque pas, le sol semble prêt à m’engloutir. Devant moi, la silhouette de Massimo Rossi se dessine dans la lumière. Ses traits durs sont des lignes nettes, son visage aussi sculpté que la façade d’une villa ancienne, chaque cicatrice une marque du passé, chaque ride un rappel de la discipline.
Il se tient là, rigide, ses cheveux noirs grisonnants impeccablement coiffés, tel un édifice qui défie le temps. Derrière lui, la vue de la ville, avec ses lumières scintillantes, me rappelle que tout ce que je vois est censé être mon héritage. Pourtant, cela m’échappe. Les gratte-ciels, les villas luxueuses, ces monuments à la puissance familiale ne sont que des façades glacées, un monde auquel je n’appartiens jamais vraiment.
Massimo m’observe, son visage impassible, un mur infranchissable. Ses yeux perçants cherchent la moindre faille. Ici, dans cette famille, la plus petite fissure est une faiblesse à exploiter. Tout est question de contrôle et de pouvoir. Il tourne lentement la tête vers moi, chaque mouvement calculé, chaque geste empreint de précision.
— Gianni…
Sa voix est douce, presque caressante, mais elle dissimule une menace, une lame cachée dans un gant de soie. Chaque syllabe est une pierre, posée soigneusement pour bâtir une nouvelle pression sur mes épaules.
— Assieds-toi. Nous avons des choses à éclaircir.
Je m’assieds. Le cuir du fauteuil craque sous mon poids, un bruit sec qui résonne dans le silence de la pièce comme la fissure d’un pilier prêt à s’effondrer. Les clés glissent presque de ma main, symboles du contrôle qui me file entre les doigts. Je tente de les retenir, de ne rien laisser paraître, mais mes doigts tremblent légèrement. Massimo voit tout. Il prend les clés avec une lenteur calculée, ses doigts frôlant les miens, le contact glacial comme un avertissement. Ses yeux ne me quittent pas, me sondant, cherchant la moindre faille dans l’armure que je tente de maintenir.
— La villa, commence-t-il enfin, chaque mot résonnant comme une pierre qui tombe. Tout est en ordre ? Pas d’autres incidents à me signaler… comme cette statue ?
Mon cœur rate un battement. Une fissure dans mon armure. Comment sait-il pour le buste romain ? Je garde mon calme, ne laissant rien transparaître.
— Rien de notable, Zio. Tout est sous contrôle.
Un infime sourire étire ses lèvres. Ce sourire que je déteste, un rictus glacial capable de fissurer n’importe qui.
— Parfait. Mais il semblerait que je doive employer la manière forte pour que tu me prennes au sérieux. Après tout, tu n’as pas répondu à mon dernier message.
Son ton glisse vers quelque chose de plus dur. Je n’avais pas répondu, c’est vrai. Son exigence me restait en travers de la gorge.
— Je n’ai pas eu le temps, Zio.
Massimo sourit, un sourire cruel, aussi fin qu’une lame.
— Trop occupé à sauter la petite Esposito ?
La colère monte, mes défenses se fissurent. Mes poings se ferment et je murmure :
— Je n’aime pas qu’on parle de Giulia comme ça.
Massimo se redresse, chaque mouvement calculé pour dominer. Ses yeux sont froids, inébranlables.
— Et moi, Gianni, je déteste qu’on ne réponde pas à mes messages. Ne m’agace pas.
Un silence lourd s’installe, suffocant. Le Palazzo semble se refermer sur moi, chaque mur se rapproche, m’écrasant. Massimo finit par soupirer.
— C’est dommage qu’il ait fallu saccager le navire pour être pris au sérieux. La Speranza ne vaut plus rien à présent, tout juste bonne pour la ferraille.
La rage gronde en moi, mais je reste muet. Le moindre mot pourrait être une arme contre moi alors je le laisse poursuivre.
— Mais je suis bon joueur. Je maintiens mon offre. Tu pourrais récupérer une partie de ton investissement… si tu parviens à ce que la petite Esposito vende son épave ambulante.
Je sens la nausée monter à l’idée de trahir Giulia ainsi.
— Je ne proposerai jamais ça à Giulia. Elle ne cédera jamais le navire.
— Tu as du cran, mais n’oublie pas, Gianni… Tu as une dette envers moi.
Chaque mot est une pierre sur mon cœur, un rappel du fardeau que je me suis imposé en demandant de l’aide à Massimo, en le laissant financer mon escapade.
— Deux options, Gianni : soit ton père débloque tes comptes, et tu me rembourses. Soit tu t’arranges pour que Giulia cède le navire.
Je ferme les yeux, luttant pour ne pas exploser.
— Laisse-moi d’abord parler à mon père.
Massimo hausse les épaules, nonchalant.
— Bonne chance. Tu en auras besoin. Parce que je te laisse 24 heures.
Giulia
Au pied du ferry, le bip strident de l’engin de manutention en marche arrière me ramène brusquement à la réalité, comme le cri perçant d’une mouette ramenant un marin égaré. Pietro est aux commandes, concentré, et je reste à ses côtés, attentive à chaque mouvement, comme si je veillais sur un filet remonté de l’eau, tendue, craignant de perdre une prise précieuse. Nous n’avons pas droit à la moindre erreur. La pièce du navire est lourde, fragile, aussi imprévisible qu’une houle soudaine, et après tout ce qui est arrivé à La Speranza, je ressens un besoin impérieux que tout se déroule parfaitement. Pourtant, malgré tous mes efforts, mon esprit dérive, comme un bateau s’éloignant de son ancre, happé par un courant invisible.
Pietro arrête l’engin, et un bruit sourd accompagne la pose du mât, semblable au souffle de soulagement après avoir remonté une prise difficile. Il sort de la cabine, essuyant la sueur de son front d’un revers de main. Je m’apprête à lui donner de nouvelles instructions, mais son expression me fait hésiter. Son visage est fermé, son regard fuyant, comme un ciel chargé de nuages lourds. Malgré cela, il ne dit rien, fidèle à lui-même. Pietro et moi, on se connaît par cœur, comme deux marins qui n’ont plus besoin de parler pour naviguer ensemble. S’il est de mauvaise humeur, il ne m’en parlera pas directement, et c’est à moi de déchiffrer les signes, comme on lit la mer pour éviter les récifs.
Je m’approche de lui, laissant échapper un soupir mêlé d’un demi-sourire, espérant alléger un peu l’atmosphère.
— Désolée de t’avoir demandé de manœuvrer le mât au pied levé, Pietro. Je sais que ce n’est pas le boulot le plus simple.
Il secoue la tête, chassant mes excuses comme un marin indifférent aux remous. Mais l’obscurité dans ses yeux ne s’estompe pas. Puis je remarque ce qu’il tient dans sa main : une enveloppe froissée. Soudain, un poids se forme dans mon estomac, comme une pierre qui coule dans les profondeurs. Ses yeux vacillent un instant, et je comprends qu’il a quelque chose de plus sérieux à me dire, quelque chose de plus sombre que la simple difficulté de la manœuvre.
— Giulia, j’ai quelque chose à te montrer, c’est Marco qui nous a envoyé ça.
Sa voix grave résonne comme un grondement lointain. Je reste figée, fixant l’enveloppe qu’il me tend. Marco. Bien sûr. Rien de bon ne vient jamais de lui. Entendre son nom réveille en moi une irritation immédiate, un ressac incontrôlable frappant ma patience. Marco, encore lui. Toujours à se mêler de ce qui ne le regarde pas, à voguer là où l’intérêt est plus grand, comme un navire changeant de cap au premier souffle de vent favorable. Je secoue la tête, exaspérée.
— Marco ? Vraiment, Pietro ? Depuis quand on écoute ce type ? Il a déjà travaillé pour les Rossi. Ce gars-là retourne sa veste comme un voilier qui vire de bord à la moindre brise. Il est bon à rien et tu le sais très bien.
Je me détourne, reportant mon attention sur l’engin de manutention et la pièce déposée, essayant de me reconcentrer. Mais Pietro ne recule pas. Je sens sa détermination, aussi solide qu’un rocher battu par les vagues. Il s’approche, me tend une photo, son regard insistant, une bouée qu’il me lance, malgré le danger qu’elle représente.
— Peut-être, Giulia, mais regarde juste ça. Les faits sont les faits.
Je prends la photo, laissant échapper un soupir, comme une bouffée d’air arrachée par une bourrasque. Lorsque mes yeux se posent sur l’image, le monde semble se figer autour de moi, un peu à l’image du calme avant la tempête. Gianni. C’est bien lui. Je reconnais son profil, la détermination dans sa posture, cette façon qu’il a de garder la tête haute, même dans l’adversité. À ses côtés, un homme que je n’ai jamais vu en personne, mais que je connais de réputation : Massimo Rossi. Son visage est dur, marqué de cicatrices, ses cheveux impeccablement coiffés, une allure impitoyable et des gants noirs. Derrière eux, une berline de luxe attend, son chauffeur en uniforme, immobile. Cet homme tend un gros paquet d’argent à Gianni.
Je sens quelque chose se briser en moi, comme un filet qui cède sous la pression, libérant une prise précieuse dans l’océan. Une vague de trahison m’envahit, mêlée à une incompréhension totale. Pourquoi Gianni se trouve-t-il avec Massimo Rossi ? Que fait-il avec cet homme et tout ce fric ? Mon estomac se noue, et je sens la colère se mêler à la douleur, créant une mer tourmentée à l’intérieur de moi, deux courants contraires s’entrechoquant. Pietro me regarde, inquiet, attendant une réaction, une direction.
Je prends mon téléphone, mes doigts légèrement tremblants, comme après une longue nuit de navigation sans repos, et je photographie le cliché. Puis je tape un message à Gianni, chaque mot brûlant, tranchant comme une lame aiguisée.
« Tu pourrais m’expliquer ? »
J’appuie sur « envoyer » et je reste là, immobile, le regard rivé sur l’écran. J’attends. J’attends de voir les trois petits points, ce signe qui indiquerait qu’il est en train de répondre, qu’il y a une explication, une vérité cachée qui rendrait tout ça moins douloureux. Mais rien ne vient. Le silence de l’écran est assourdissant, et chaque seconde qui passe est une lame qui s’enfonce un peu plus, une douleur qui se répand comme la marée montante.
Pietro pose une main sur mon épaule, un geste de soutien, une présence silencieuse qui me rappelle que je ne suis pas seule dans cette tempête, même si le vent souffle fort et que les vagues semblent vouloir m’engloutir.
— Je ne sais pas ce qui se passe, Giulia, mais ça ne sent pas bon.
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