Faida – Chapitre 68

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La nuit porte des secrets

gianni

Le trajet vers la villa est un supplice. Chaque minute de silence entre Giulia et moi pèse davantage, plus suffocant que l’air dans la Maserati. Le moteur vibre sous mes pieds, mais son grondement ne brise rien. Les phares éventrent la nuit, projetant des ombres distordues qui surgissent et disparaissent à chaque virage, comme des spectres en embuscade. Une menace sourde, prête à bondir.

À côté de moi, Giulia s’enferme dans ses pensées. Elle frôle parfois son bras, comme pour chasser un frisson persistant. La rencontre avec ces hommes a laissé des traces invisibles, mais lourdes. Leurs regards, acérés comme des lames, me hantent encore. Mes mains se crispent sur le volant, une sueur froide glisse entre mes doigts. Depuis le quai, j’ai cette impression qu’on nous observe. Une ombre nous suit, invisible mais présente. Mes yeux fouillent le rétroviseur, mais ne trouvent que des phares lointains. De simples voyageurs nocturnes? Pourtant, mon cœur s’emballe. Paranoïa ou intuition? Le vent frappe contre les vitres, et le malaise grandit. Un frisson me traverse. La nuit semble prête à nous engloutir.

Nous arrivons enfin à la villa. Je coupe le moteur et reste immobile, scrutant l’obscurité. Le ciel noir, strié de rouge, ressemble à une plaie béante. Lorsque je sors, le vent chargé de sel me gifle, l’air est lourd, oppressant. Une tension étrange plane sur la villa. Autrefois rassurants, les murs semblent aujourd’hui fragiles, prêts à céder sous la moindre menace.

Je m’arrête, aux aguets. Puis je la vois. Une ombre furtive longe le mur. Mon cœur rate un battement, puis s’emballe. L’adrénaline inonde mes veines. Mes muscles se tendent. L’ombre disparaît, laissant derrière elle un frisson glacial. Ai-je vraiment vu quelque chose ? Ou suis-je en train de perdre pied ? La fatigue brouille mes sens, la réalité vacille.

D’un geste brusque, je me tourne vers Giulia.

— Ne bouge pas, je crois qu’il y a quelqu’un. Enferme-toi dans la voiture !

Ma voix est un ordre, froid, tranchant. Elle hoche la tête, ses yeux agrandis par la peur. En quelques secondes, elle est à l’abri dans la Maserati, portes verrouillées. Mon regard revient vers la villa, puis vers l’obscurité.

Je m’avance prudemment. Le silence est oppressant, chaque bruissement du vent se transforme en murmure sinistre. Le gravier crisse sous mes pas, trahit ma présence. Mon cœur bat à tout rompre, chaque pulsation me propulse vers l’avant. Mes yeux fouillent les ombres, mais l’ombre m’échappe toujours.

Je fais le tour de la villa, vérifie chaque recoin, chaque fenêtre. Rien. Le calme apparent d’une nuit d’été, trop parfait pour être honnête. Ce silence cache quelque chose, j’en suis sûr. Mon instinct ne me trompe jamais.

Le souffle court, je finis par m’arrêter. Rien. Pas un bruit, pas un mouvement. L’ombre s’est volatilisée, emportant avec elle toute trace de menace. Je m’efforce de détendre mes épaules, de calmer ma respiration. La nuit se referme sur moi, faussement paisible.

De retour à la Maserati, Giulia est toujours là, ses yeux fixant l’obscurité avec une intensité qui trahit sa peur. Je lui fais signe d’ouvrir. Elle déverrouille, je m’approche et plonge mon regard dans le sien. Ses mains tremblent légèrement sur ses genoux.

— Rien. J’ai dû… halluciner.

Je tente un sourire rassurant. Elle me fixe, cherchant la vérité derrière mes mots. Mais je tiens bon. Inutile d’alimenter sa peur. Lentement, elle acquiesce, ses épaules se relâchant un peu. Je passe une main sur son bras, une caresse légère.

— On rentre, tout est en ordre…

— J’ai besoin d’une douche… Je veux me réchauffer et oublier les zones d’ombre de cette journée.

Je hoche la tête, comprenant son désir de se débarrasser du poids de ces dernières heures. Une douche pour effacer la peur, la tension. Elle préfère toujours affronter ses démons en silence, à sa manière. Je la regarde disparaître à l’intérieur, tandis que l’ombre de cette nuit continue de me hanter.

Je la regarde s’éloigner, écrasé par mes pensées. J’ai besoin de reprendre le contrôle. J’examine chaque pièce de la villa, chaque couloir. Tout semble en ordre. Mais ce n’est qu’une façade, un vernis fragile. Quelque chose m’échappe.

Près des baies vitrées du salon, un détail attire mon attention. Une carte de visite coincée dans le cadre. Mon cœur s’emballe. Cette carte n’était pas là ce matin, j’en suis sûr. Je l’attrape et la lis sous la faible lumière du lampadaire extérieur.

« Elena Verdi – Journaliste d’investigation – Napoli. »

Au dos, un message griffonné :

« Contactez-moi d’urgence. »

Je reste figé. Qui est-elle ? Que veut-elle ? Qu’a-t-elle découvert ? Je glisse la carte dans ma poche, mais mon téléphone vibre soudain. L’écran faiblement illuminé m’indique une batterie presque vide. Je branche le chargeur et me concentre sur la tâche la plus immédiate : transférer les photos prises sous l’eau plus tôt.

Connecter cet appareil en USB est un casse-tête, mais ça m’absorbe, me détourne de l’angoisse. Quand les photos commencent enfin à se télécharger, un autre message apparaît à l’écran.

« Alors comme ça, on barbote sans savoir nager ? Ce n’est pas prudent de s’aventurer dans des eaux troubles. Je te conseille de venir me voir, chambre 42, avant ce soir et de ramener les clés de la villa, petit Gianni. »

Massimo.

La menace est claire. Massimo sait. Il veut nous contrôler, nous voir plier. Je range mon téléphone, la colère montant en moi. Mon esprit cherche des issues, mais rien ne se dessine.

Puis un bruit me ramène à la réalité. Je lève les yeux, Giulia est là, découpée par la lumière tamisée de la terrasse. Ses cheveux humides tombent sur ses épaules. Elle s’approche, ses yeux fixant les miens avec une question muette. Elle tente de lire en moi, de comprendre ce que je cache.

Je force un sourire, tend une main pour effleurer son bras. Mais nous savons tous deux que la tempête est là, que nous sommes en plein dedans.

— Tout va bien, ne t’inquiète pas.

Tandis que je laisse échapper un son de gorge pour masquer l’agitation intérieure, elle s’acharne sur sa chevelure avec une serviette, comme pour effacer les traces de la journée. Ses mots, entrecoupés par le froissement du tissu sur ses mèches humides, résonnent dans la pièce.

— C’est fou comme tout peut changer en un instant.

Je tourne les yeux vers l’horizon, cherchant un refuge au milieu de mes pensées sombres, répondant d’une voix presque inaudible.

— En effet… En un claquement de doigt, en une phrase.

Giulia s’approche, se blottit contre moi, et cette chaleur humaine, tangible, m’ancre. Son regard devient perçant, comme si elle essayait de percer mes silences.

— Que voulaient dire ces types à propos de ce fameux « Massimo » ? Tu connais cette personne ?

Je ressens une boule se former dans ma gorge, un nœud qui refuse de se délier. Je détourne les yeux, incapable de soutenir son regard. Mes doigts glissent doucement sur son épaule, hésitants, puis je dépose un baiser sur sa peau. Je voudrais éluder, mais je sais que je ne peux pas. Giulia mérite la vérité, aussi inconfortable soit-elle.

— C’est… un de mes oncles. Il a un poids certain dans les affaires familiales.

Les mots sont difficiles à sortir, comme si chaque syllabe me volait un peu de souffle. Mon regard se perd un instant dans le vide.

— Massimo est le frère aîné de mon père.

Le silence qui suit est lourd. Giulia attend, sans rien dire, mais je sens son regard. Elle perçoit mes hésitations, elle sait que ce n’est qu’une partie de l’histoire. Un frisson me traverse, mes doigts se crispent légèrement sur son bras. Mon cœur tambourine, pris entre la peur de la perdre et l’urgence d’être sincère.

Elle se redresse légèrement, ses yeux rivés aux miens, mêlés de curiosité et d’inquiétude.

— Tu penses que ton oncle est lié à la ‘Ndrangheta ?

Je ferme les yeux une fraction de seconde, cherchant la force d’admettre ce qui me semble honteux. Un soupir me secoue, ma voix se brise presque.

— Avec le recul… J’aurais dû m’en douter. Tout était là, sous mes yeux, et pourtant… J’ai été aveugle, naïf. J’ai honte, Giulia…

Chaque mot pèse comme une défaite, chaque aveu comme un coup à ma fierté. Comment n’ai-je pas vu la réalité ? Comment ai-je pu ignorer les signes, aveuglé par ce qu’on m’a inculqué ? La honte monte en moi, chaude et acide, un goût amer sur ma langue. Mais Giulia passe ses bras autour de mon cou, et sa douceur m’apaise.

— Hey… Il nous reste à peine une journée avant de revenir à Positano, Gianni. Le temps file. Concentrons-nous sur nous, sur ce qu’on construit ensemble. Tout le reste appartient à un passé qui n’a plus vraiment de prise sur nous.

Après tout, les barils sont écoulés depuis les années 90 et notre histoire vient juste de naître. Je plonge mon regard dans le sien. Ses paroles me touchent, la sincérité dans sa voix me frappe au cœur, comme un baume sur mes doutes.

— Tu as raison. Ce qui compte, c’est nous. On se fait une promesse, quelque chose de fort, qui nous rappellera pourquoi on est ensemble.

Giulia incline la tête, intriguée, un sourire naissant.

— Qu’est-ce que tu as en tête ?

Je prends une profonde inspiration, laissant mes mots se poser entre nous comme un serment.

— On n’a qu’à se promettre que, chaque année, à la date d’aujourd’hui, on reviendra à Atrani. Ou ailleurs, un lieu qui compte pour nous. Pour nous rappeler ce moment, pour nous retrouver, peu importe ce qui se passe.

Son sourire s’élargit, et l’émotion dans ses yeux me fait comprendre qu’elle accepte, qu’elle veut que ce pacte devienne un pilier de notre avenir. Elle hoche la tête, scellant ainsi une promesse silencieuse.

Nous continuons à échanger, un jeu de questions et réponses qui tantôt s’envole vers la légèreté, tantôt plonge dans une sincérité désarmante. Ces mots sont notre refuge, un moyen d’oublier, ne serait-ce qu’un instant, Massimo, les menaces, les ombres qui planent autour de nous. On parle, on rit, et les plaisanteries éclatent comme des bulles, chassant la lourdeur de la nuit.

Je finis par la taquiner, un éclat malicieux dans le regard.

— Alors, j’ai droit à ma note finale ?

Elle rit doucement, et ce son fend les ténèbres comme un éclat de lumière.

— Un 9,5.

Je feins l’indignation, les sourcils arqués.

— Pas mal ! Mais pourquoi pas 10 ?

Son regard devient malicieux, une lueur de défi dans ses yeux.

— Peut-être un petit goût de trop peu…

Je me penche vers elle, mon expression plus intense, et je murmure contre son oreille.

— Alors je vais aller chercher ce demi-point manquant…

*

Le matin s’installe avec une douceur presque irréelle. La lumière dorée du soleil se faufile à travers les rideaux entrouverts, baignant la pièce d’un éclat chaleureux. Elle glisse sur les murs, caresse le parquet, dessinant des ombres fragiles qui dansent au rythme des rayons. Chaque détail semble figé dans une perfection éphémère, une promesse que la réalité n’a pas encore brisée.

Je suis allongé, le regard perdu dans le plafond, mais mon esprit vagabonde ailleurs, retenu dans cet instant suspendu. À mes côtés, Giulia dort encore, sa respiration régulière se mêle au murmure des vagues. La mer, toute proche, chante une berceuse qui semble vouloir effacer les peurs de la veille. Mais malgré cette mélodie douce, une tension sourde pulse dans mes veines, me rappelant que cette tranquillité n’est qu’une parenthèse.

Je me tourne doucement vers Giulia. La lumière du matin baigne son visage, l’illuminant d’une beauté presque sacrée. Les rayons dessinent les contours de ses traits, accentuant la grâce de sa vulnérabilité. Son corps, à peine couvert par le drap, se soulève doucement au rythme de sa respiration, tel une vague écho de la mer. Je suis frappé par la fragilité de cet instant, par la perfection presque douloureuse de la scène. Le silence est chargé de promesses non dites, de peurs inavouées, vibrant de tout ce que nous ne nous disons pas.

Je laisse mes doigts glisser dans ses cheveux, des mèches éparses étalées sur l’oreiller, témoins de la nuit passée. Chaque caresse est empreinte de tendresse, mais aussi de douleur, car je sais que cet instant est éphémère, comme un rêve sur le point de s’évanouir. Je me penche et dépose un baiser léger sur ses lèvres, tièdes et familières, qui incarnent tout ce que j’ai à perdre.

Elle remue légèrement, ses paupières frémissent avant de s’ouvrir lentement. Un sourire, encore enveloppé des rêves de la nuit, éclaire son visage d’une douceur sereine, teintée de malice, en contraste avec la gravité qui m’assaille.

— Mmh… Gianni, je ne suis même pas encore douchée.

Son murmure est encore alourdi par le sommeil. Je lui rends son sourire, doux et tendre, cachant le poids qui pèse sur mon cœur. Son visage, ses cheveux épars, tout en elle semble si pur sous cette lumière dorée. Une beauté brute, presque sauvage, que je voudrais figer pour l’éternité.

— C’est parfait, je te préfère comme ça, naturelle…

Mes doigts glissent dans ses cheveux, comme pour graver ce moment dans ma mémoire. Mais une ombre grandit en moi, une tension que je ne peux plus ignorer.

Elle se blottit contre moi, cherchant ma chaleur, et son corps pressé contre le mien amplifie ce sentiment d’intimité, d’unité. Ses bras autour de moi devraient m’apaiser, mais l’angoisse continue de s’infiltrer, se frayant un chemin en moi, me rappelant que ce moment est un fragile mirage, prêt à s’effondrer. Ses yeux encore mi-clos, pétillant d’une malice tendre, elle plaisante.

— Tu as déjà décroché ton demi-point cette nuit.

Je souris à ses mots, mais mon cœur se serre davantage. Je la regarde, essayant de capturer chaque nuance de son sourire, chaque éclat de lumière dans ses yeux. Ce moment simple, cette innocence me déchirent, mais tout ce que je ressens, c’est le poids de ce que je cache, des décisions qui m’attendent. Chaque seconde avec elle est une étincelle de bonheur que je voudrais protéger, mais je sens cette lumière vaciller.

— Je veux que ce matin reste gravé en toi, que tu te souviennes de chaque instant.

Ma voix est presque cassée. Mes doigts suivent les courbes de son visage, redécouvrant chaque détail, comme pour m’assurer de ne rien oublier. J’ai besoin de me souvenir de tout, de son sourire, de son regard, de la manière dont la lumière joue sur sa peau. Mais je sais que c’est impossible.

Elle me détaille, une tendresse infinie dans les yeux, mais aussi une lueur d’inquiétude. Elle ressent, elle aussi, que tout ça est trop beau pour durer.

— Tout est parfait ici. Je pourrais vivre comme ça pour toujours, avec toi

Sa voix se veut douce mais tremblante, comme si ses mots fragiles étaient sur le point de se briser. Ses paroles résonnent en moi, un écho de mes propres désirs, mais elles alourdissent encore plus mes épaules.

— C’est tout ce que je veux aussi, Giulia. Construire quelque chose de vrai, de pur, avec toi.

Nos regards se croisent, et pendant un instant, le temps semble se figer. Dans ses yeux, je cherche des réponses, mais tout ce que je trouve, c’est le reflet de mes propres peurs. La lumière dorée commence à faiblir, emportant avec elle cette illusion de sécurité.

Nous nous levons et préparons ensemble le petit-déjeuner. Chaque geste est simple, apaisant, comme un rituel. La lumière continue de jouer à travers les rideaux, projetant des éclats dorés dans la cuisine. Nous parlons de tout et de rien, et je propose une promenade le long de la côte. Son rire résonne, léger, presque insouciant, mais je perçois une note de mélancolie. Un rire fragile, comme un papillon qui pourrait s’évanouir à tout moment.

Puis, le téléphone sonne. Un son strident, brutal, qui déchire l’air et brise instantanément notre tranquillité. Mon cœur se serre. La paix vole en éclats. Je regarde l’écran, et le nom d’Angelo s’affiche. Une boule se forme dans mon estomac.

— C’est Angelo… Je dois répondre.

Je m’éloigne de Giulia pour prendre l’appel, le téléphone froid dans ma main, en contraste avec la chaleur de la pièce. La voix d’Angelo est tendue, ses mots lourds de gravité.

— Gianni, il y a eu des représailles. Tu devais quelque chose à l’oncle Massimo ?

Mon cœur rate un battement. Mes pensées se figent. La lumière dorée qui m’entourait s’éteint, remplacée par une ombre pesante.

— C’est une affaire entre lui et moi. Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Angelo hésite, puis sa voix devient plus froide, plus directe.

— Ses hommes ont saboté le chantier. Tout est cassé, Gianni. Ils ont laissé une carte de visite. Avec un mot pour toi.

— Un mot pour moi ?

« Gianni était prévenu. »

Le monde s’effondre autour de moi. Les mots résonnent comme des coups de marteau. Mon souffle se coupe, mes mains tremblent. La culpabilité m’envahit, et je sens le poids de mes choix, de mes erreurs.

— Je… Je gère. J’arrive au plus vite…

Je raccroche, incapable de prononcer un mot de plus. Giulia, qui m’observait, a vu le changement dans mon expression. Elle s’approche, son regard rempli d’inquiétude. Elle sait que quelque chose ne va pas.

— Qu’est-ce qui se passe ?

Je soupire, écrasé par le poids de la situation. La tension que je portais depuis des jours s’est matérialisée sous la forme d’une menace bien réelle.

— C’était un message pour moi. On a voulu me rappeler que j’aurais dû obéir à certaines personnes.

Giulia reste figée, ses yeux trahissent une peur grandissante. Ce matin parfait, tout ce que nous avons partagé, s’effondre d’un coup.

— C’est à cause de ta décision de ne pas me trahir, n’est-ce pas ?

Sa question est teintée de crainte.

Je me tais un instant, les mots se bloquent dans ma gorge. Je la regarde, et dans ses yeux je vois la peur, l’inquiétude, et quelque chose qui ressemble à une accusation silencieuse. Mon regard se remplit de culpabilité, et finalement, j’acquiesce doucement.

— Je crois que c’est plus compliqué que ça…

Ma voix est à peine plus forte qu’un souffle.

— Je suis désolé, Giulia. Je ne pensais pas que ça irait si loin. Mais il faut qu’on rentre. Qu’on rentre tout de suite.

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A propos de l'auteur

Matthieu Biasotto

Auteur indépendant toulousain, rêveur compulsif et accro au café. J'écris du thriller, du suspense avec une touche existentielle.

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[…] novembre 2024 F par Matthieu Biasotto 9 novembre 2024 Commenter Faida – Chapitre 68 Retour en haut Faida – Chapitre […]

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