Il est tard. les derniers bêta-lecteurs sont à l’oeuvre. Le café (que j’essaie désespérément de d’éliminer avec de la vittel) fait encore effet. La nuit, la solitude et ma musique pour apporter les corrections nécessaires au texte. Fautes de frappes, d’orthographe, phrases limites… bientôt je vais vous tailler un grand sourire sur la figure à grand coup de clavier. Je pars en chasse, les canines acérées (ça te fait rire ? Quoi j’ai pas de canines ? Si j’ai des canines… elle sont petites… Ok.. je sors..) le cœur plein d’espoir.
Un soir ne suffira pas, mais il faut bien s’y mettre. Un peu comme un préparateur, j’ajuste les derniers éléments, je règle mon outil. Les dernières touches de couleurs. je me rend compte du chemin accompli, et je rigole.
La suite au prochain épisode.
Ahhhh (ou plutôt Pffff…) cette phase de corrections, à la fois lourde et jubilatoire… Lourde quand on se rend compte de nos propres lourdeurs (comme tu dis “phrases limites”…) et jubilatoire quand le texte est prenant et trouve grâce à nos yeux… 🙂 Mais pour les perfectionnistes, c’est assez pesant… Bon, moi, avec les diverses lectures des proches ou moins proches et les re-corrections, ça fait quand même un an que je m’y colle! Ouais, je ne peux pas faire que ça de ma journée (je suis une mère de famille avant tout, à ce qu’il paraît…), mais quand même…
Pourtant, comme dit Stephen (King, bien sûr), c’est un passage obligé… Rien à faire! 🙂