Aujourd’hui j’ai eu l’envie de partager mon dispositif pour écrire. J’ai réalisé une petite infographie pour l’illustrer. Modulable, connecté, adapté à mes besoins et surtout à mon agenda. Pour les recherches et l’inspiration (en dehors des gens et de la vie quotidienne…) j’use et abuse du web et de la recherche d’images, mais également de repérage ou de prise de photos. C’est l’occasion d’affûter l’œil et de conserver des textures, des éclairages, des ambiances qui vont me servir (ou pas). J’aime également stimuler mon imagination à l’aide de films mais je regarde assez peu la télévision… Une journée ne contient que 24h, il est difficile de tout caser, j’ai choisi de réduire la part audiovisuelle.
Pour les notes et les idées je me suis adapté pour gérer le flux “fulgurant” et les parenthèses créatives “organisées”. Pour le fulgurant j’utilise un dictaphone numérique que je dégaine dès que je suis frappé par une vision, une histoire, une piste intéressante. C’est très pratique, j’en suis accroc. Vu que les idées me viennent à toute heure, c’est le moyen le plus efficace que j’ai trouvé pour tout absorber. Ensuite je m’appuie sur les notes papiers de manière plus classique. Lorsque je suis focus sur l’histoire, je passe au tableau blanc pour faire des grands schémas et dessiner la trame du roman en cours. C’est généralement le cas lors de séances organisées et dédiées à cette phase de réflexion. (note : Le dictaphone est un vrai plus pour la relecture, je travaille la fluidité du texte en m’enregistrant à haute voix.)
J’écris bien souvent avec des écouteurs ou un casque. Pour me couper du monde et entrer dans ma bulle. J’ai remarqué une meilleure concentration avec des musiques sans parole et plus particulièrement des illustrations sonores de films ou séries.
Pour l’écriture à proprement parlé, j’utilise très souvent ma tablette android couplée à un clavier sans fil, et la superbe appli JotterPad Writer. Un éditeur élégant, connecté, sans distraction et très agréable à utiliser (je n’ai pas trouvé mieux). L’autre grosse part d’écriture est réalisée sur mon PC classique avec l’éditeur Q10. Un logiciel léger et sans aucune distraction. J’ai remarqué qu’avec ces outils épurés, mes phases d’écritures sont plus longues et de meilleure qualité. Le reste du temps j’use le clavier de mon pc portable, mais je dois dire que le duo clavier + tablette le détrône largement. Bon à savoir, les 2 éditeurs de textes sont utiles pour produire le texte brut, on ne peut pas mettre en forme avec ces applications.
Enfin j’utilise actuellement Dropbox pour me connecter à tous mes documents et toutes mes ressources. Histoire de pouvoir les consulter et les alimenter quand je veux et où je veux. J’utilisais Google Drive que j’ai délaissé peu à peu, le trouvant lourd et de moins moins ergonomique à mon goût. Les 2 premiers romans (et le 3e qui s’amorce) voyagent donc dans le cloud avant de voir le jour.
Oui, oui… On est assez loin de la machine à écrire et du bloc note avec le bon vieux stylo. On en discute dans les commentaires ? 🙂
Laisse tomber! Le linge… c’est une histoire de femme! 🙂
Je suis soufflée…! Moi, je m’envole dans ma bulle en écoutant Hans Zimmer…!! Mais je peux “déconnecter” à tout instant, sans musique également: c’est l’histoire qui me transporte, le roman qui me dévore, comme tu dis. Par contre, même si la base, la trame est là dès le début dans ma tête, j’écris à l’instinct. Je laisse venir l’inspiration au fur et à mesure… C’est là tout mon plaisir, découvrir petit à petit en même temps que j’écris. Il y a bien entendu, des moments d’inspiration soudaine, et dans ce cas, j’utilise le vieux bon cahier d’écolier (je t’interdis de rire…!!) et mon stylo à bille! Pas de dictaphone, pas de post-it: juste des pages griffonnées à toute vitesse pour suivre le rythme qui m’est imposé… Si ça me prend dehors, je suis parée: j’ai toujours un petit carnet dans mon sac et un stylo! Lui aussi est tout griffonné… 🙂 Ensuite, je couche tout ça bien joliment sur Word, avec mon ordinateur portable. La vieille méthode, quoi!
En tout cas, tu es drôlement organisé!! 😉
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire, désolé ! Mais j’ai aussi un cahier. C’est parfois plus rapide. Il faut bien l’avouer. Pas de problème de batterie, de connexion. Je me garde une part d’improvisation, de lacher-prise en écrivant. Mais il me faut savoir dès le début si l’histoire mérite un engagement total pendant des mois. J’ai essayé de partir à l’aventure avec une vague idée : au bout de 60 pages je tourne en rond, je colle des rustines, je me débat avec l’intrigue et c’est moins bon. J’ai peu de temps pour écrire. Le peu de temps que j’ai, doit être optimisé au maximum 🙂
Étrangement, je peux accumuler un 1 mètre de linge au pied du lit, j’ai un superbe foutoir sur mon bureau, mais pour l’écriture… il me faut une organisation béton.
Je suis impressionnee par votre rigueur et les outils que vous utilisez. Continuez l artiste ….
Merci Brigitte, heureux de vous voir commenter ici 🙂
Très interessant !
Et pour l’organisation de la partie “écriture”, tu suis des horaires (plus matin ou soirée), un plan, tu as des endroits favoris… ?
Bonjour Bruno et merci pour ton commentaire 🙂 Pour la partie “écriture”, je suis un oiseau de nuit. Je travaille comme graphiste le jour et je m’autorise 4 à 5h d’écriture le soir et le week-end. En phase intensive j’écris tous les soirs et je dois avouer que le roman me dévore : j’y pense tout le temps et je n’arrive pas à couper. Contrairement à mon côté artiste, j’écris avec une méthode précise que j’ai mis au point naturellement. Je sais exactement où je vais en débutant. Je me laisse surprendre par les personnages et l’improvisation sur des points de détails mais j’ai déjà la structure complète. J’ai d’ailleurs établi un cahier des charges pour une solution informatique capable d’accélérer mon rythme. Je ferai un article à ce sujet dans les prochains jours. Et à ton tour quel est ton dispositif ?
Je n’ai pas abordé les outils de corrections et de mise en forme. A part Word sur office pour pc. je n’ai pas de visibilité sur d’autres solutions. Des idées ?