Dans mon précédent post, j’étais parti sur une première correction légère et rapide mais… J’ai fait fausse route.
Après une journée difficile et bien remplie, sans avoir eu le temps de me poser, je reprends ma traque nocturne aux coquilles et autres fautes d’orthographes. Cette fois-ci en mode : Tolérance zéro. Sacrifiant la seule fenêtre de vie de famille qu’il m’était possible d’avoir aujourd’hui.
C’est le prix à payer pour s’auto-éditer. Investir son temps en dépit du contexte. Mais j’assume, et j’en verrai rapidement le bout. Je me connais, c’est un défi que je peux relever.
Il est tard et je laisse derrière moi le stress lié à mes productions graphiques de la journée pour me consacrer à la chasse aux fautes. Tapis entre deux pages, dans l’obscurité. Concentré. Déterminé. Caféiné. J’attends patiemment qu’elles me sautent aux yeux, pleine d’innocence et de spontanéité, pour les abattre sans remord d’un grand coup de clavier.
Après avoir lu le très précieux guide sur l’auto-édition de Jacques(Line) Vandroux, je prend conscience que la qualité du projet passe aussi et surtout par une orthographe soignée. Pas évident de corriger seul, mais avec un peu d’astuce et de motivation je pense éliminer pas mal d’erreurs. Avant de me procurer mon précieux “Antidote” – logiciel de correction qui m’a l’air d’un excellent rapport qualité prix. En m’écoutant, d’instinct, j’aurais fait une simple repasse pour éliminer les fautes les plus visibles. Trop pressé de publier mon premier bébé et de voir les résultats sur Amazon. Attiré par le grand frisson.
Cette lecture aura permis de calmer ma fougue et de présenter un ouvrage plus qualitatif. Bon je déblatère, mais il faut s’y remettre. Fin de la parenthèse.
A très vite, et dormez pour moi 🙂
Eh oui… Mais pour une édition classique, c’est pareil… Les éditeurs ne font pas de cadeaux! C’est pour cela que je m’y colle avec autant d’obstination, moi aussi… C’est moins jouissif que d’écrire, mais que peut-on y faire! Le principal est de ne pas se décourager… Moi non plus, pas de correctrice pro, une dizaine de lecteurs parmi mes connaissances (c’est ça que tu appelles les “bêta-lecteurs??) et moi qui repasse derrière chacun avec une patience d’ange (mais si mais si…). Mais le résultat en vaut la peine! Si j’ai bien compris, tu es photographe??? En tout cas, les clichés sur ton blog sont superbes! 🙂
Tout à fait d’accord… Il faut également de la qualité à un écrit. Surtout s’il est auto-publié… Le lecteur n’attendra qu’un seul faux pas pour vous assassiner en beauté sinon…
Pour ma part, j’ai fait appel à une correctrice professionnelle… Je connais mes faiblesses et surtout mes limites.
Lyndsay, j’ai sous-estimé cette partie. La première version contenait encore beaucoup de fautes. J’ai dû faire relire encore et encore. Seul, c’est une mission impossible (Puis me relire 10 fois, ce n’est pas ma tasse de thé.). Depuis j’ai investi dans des solutions relativement fiables. Mais pas encore dans une correctrice pro. j’y viendrais tôt ou tard. C’est possible découvrir ton roman induit dans ton com’ 🙂 ? Peut-être que d’autres lectrices peuvent être intéressées ?