« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et peu m’importe qui fait les lois. »
Baron Amschel Bauer Rothschild
Toujours là ? Ton courage et ta ténacité depuis le premier fil rouge tiré dans ta cuisine forcent le respect. Nous arrivons dans les derniers fragments de ténèbres avant que ne jaillisse la lumière. Il va falloir se montrer fort, car la compréhension complète de cette domination totale et intégrée qui étouffe les peuples (jusqu’ici dans l’ignorance) ressemble à un crochet du droit qui peut faire vaciller chacun d’entre nous. Aussi, je vais me placer à côté de toi, te demander de te caler sur ma respiration, le temps que je te prenne la main pour tirer ensemble sur ce fil aussi douloureux qu’une mauvaise suture. Car nous voilà plongés dans un chapitre, entre faits et hypothèses, aussi tendus que les quelques secondes durant lesquelles ta carte de crédit interroge ta banque quand tu payes à la caisse de ton supermarché.
Mais revenons à une époque où la CB n’existait pas…
À la fin des années 1700, quand la révolution industrielle a commencé en Grande-Bretagne, derrière les trucs chiants qu’on t’apprend en cours d’Histoire, il y avait une autre réalité. Je te parle d’un beau paquet de fric à gagner en investissant dans des usines et des moulins, en ouvrant de nouveaux marchés et en prenant le contrôle des sources de matières premières.
Pourtant, les gens qui avaient le plus de cash à miser n’étaient pas seulement en Grande-Bretagne, mais surtout en Hollande. La Hollande était la principale puissance occidentale dans les années 1600 et ses banquiers (dont les célèbres Rothschild) étaient les principaux capitalistes. À la recherche du profit, les capitaux néerlandais se sont rués vers le marché boursier britannique. C’est comme ça que les Néerlandais ont financé la montée de la Grande-Bretagne, notamment la suprématie de La City qui a ensuite totalement éclipsé la Hollande – à la fois économiquement et géopolitiquement.
À partir de là, l’industrie britannique en est venue à être dominée par de riches crapules investisseurs. Et en même temps, le capitalisme est donc devenu le système économique dominant, logique. Il en a découlé une transformation sociale majeure. Jusque-là, la Grande-Bretagne, essentiellement aristocratique, est dominée par des familles foncières. Alors que le capitalisme pesait de plus en plus lourd économiquement, les capitalistes se sont mis à peser de plus en plus lourd politiquement. Les structures fiscales et les politiques d’import-export ont été progressivement modifiées pour favoriser les investisseurs par rapport aux propriétaires fonciers. Les règles du jeu venaient de changer.
Fini le temps où les propriétaires pouvaient se contenter de maintenir un domaine à la campagne, ce n’était plus rentable. Du coup, il fallait développer ce domaine, le transformer en un usage plus productif. Tu n’imagines pas le nombre de drames victoriens qui débordent d’histoires de familles aristocratiques traversant des moments difficiles et devant vendre leurs propriétés – à des banques. Par méconnaissance, on attribuait généralement ce déclin à un échec chez certains membres de la famille, un fils aîné un petit peu plus bête que la moyenne, par exemple. Mais en fait, cette chute de l’aristocratie faisait partie d’une transformation sociale plus large provoquée par la montée du capitalisme.
Le capitalisme c’est quoi ?
C’est tout simplement la gestion du capital, et cette gestion est généralement assurée par l’intermédiaire des banques et des maisons de courtage. Rien d’étonnant à ce que les banquiers d’investissements en arrivent mécaniquement à occuper le sommet de la hiérarchie de la richesse et du pouvoir capitaliste. Et en fait, il y a une poignée de familles bancaires, y compris les Rothschild et les Rockefeller (=globalement BlackRock et Vanguard de nos jours), qui en sont venues à dominer les affaires économiques et politiques dans le monde occidental. C’est ce qu’on appelle en 2022, sacrément « peser dans le game ».
Contrairement aux aristos, les capitalistes ne sont pas attachés à un lieu ni au maintien de ce même lieu (ni même à une quelconque valeur morale, d’ailleurs). Par nature le capital est déloyal et mobile, plutôt volage, il coule là où se trouve le plus de croissance. Il a ruisselé sans scrupule de la Hollande vers la Grande-Bretagne, puis de la Grande-Bretagne vers les États-Unis, et plus récemment de partout vers la Chine. À l’instar d’une mine de cuivre qui peut être exploitée puis abandonnée, un peu comme une prostituée dont on abuse de ses services avant de la jeter une fois la fraîcheur passée, une nation entière peut être exploitée puis délaissée. Tu l’as compris, le capitalisme n’a aucune pitié, en témoigne les zones industrielles fantômes d’Amérique, de Grande-Bretagne à cette époque-là.
Ce « détachement » du lieu pour les aristocrates conduit à un type de géopolitique différent sous le capitalisme. Prenons un exemple concret : si un roi part en guerre, c’est qu’il y voit un avantage pour sa nation. Un capitaliste, lui, attise une guerre pour faire des profits. Point barre. Et en fait, nos familles de banquiers d’élite ont financé les deux côtés de la plupart des conflits militaires depuis au moins la Première Guerre mondiale. Comme ça, ils sont surs de gagner à tous les coups.
Non seulement les guerres sont les plus rentables de toutes les activités capitalistes, mais quand tu as le pouvoir de déterminer qui seront les vainqueurs et que tu t’offres le luxe de gérer la reconstruction du perdant, tu as, comme les familles bancaires d’élite, le pouvoir d’ajuster la configuration géopolitique en fonction de tes propres intérêts. Ça devient limpide, non ?
Au bout du compte, les nations et les populations ne sont que des pions dans leurs jeux, de simples « ressources » jetables, interchangeables, remplaçables. Des millions de personnes meurent dans les guerres, les infrastructures sont détruites, peu importe, eux se frottent les mains. Et tandis que le monde pleure, les banquiers comptent leurs montagnes de billets et font des plans pour leurs investissements de reconstruction d’après-guerre qui rapporteront encore plus de fric.
Depuis qu’ils détiennent ce pouvoir que leur offre l’opportunité de financer les gouvernements, les élites bancaires ont, au fil du temps, perfectionné leurs méthodes de contrôle. Elles restent toujours dans les coulisses, elles tirent les ficelles pour maîtriser les médias – comme je te l’ai expliqué – mais aussi les partis politiques, les agences de renseignement, les marchés boursiers et les bureaux du gouvernement. Et sans aucun doute, leur plus grand levier de pouvoir, leur carte joker, est leur contrôle sur les devises.
Depuis l’escroquerie que constitue la naissance de la FED à Jekyll Island, au moyen de leur arnaque à la banque centrale décorrélée de l’or, les banquiers gangsters organisent, planifient et provoquent des cycles d’expansion et de récession. En français de tous les jours : des crises bancaires et financières artificielles à n’en plus finir, qui leur donnent le droit d’imprimer de l’argent à partir de rien. Et cet argent magique, ils le prêtent avec des intérêts aux gouvernements. Tu vois la combine ? Le pouvoir des élites bancaires est à la fois absolu et subtil. Discret et vicieux. Les fondements de nos problèmes et tout simplement le cancer du monde.
Je vais te citer le Président Woodrow Wilson qui avait déjà cerné le phénomène à l’époque et qui résume assez bien ce mécanisme infernal :
« Certains des plus grands hommes des États-Unis ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il y a un pouvoir quelque part, si organisé, si subtil, si vigilant, si imbriqué, si complet, si omniprésent qu’ils feraient mieux de ne pas parler à tort et à travers lorsqu’ils le condamnent. »
Pendant plus de cinq siècles, depuis le début de l’expansion européenne, l’ordre mondial pourrait être décrit comme un impérialisme de compétition : les puissances européennes se disputent jalousement les territoires coloniaux et économiques. Les différentes guerres entre les leaders européens sont un parfait exemple de cette concurrence. À chaque fois qu’une guerre éclatait, c’était le signe qu’une puissance sentait qu’il y avait moyen d’étendre son « empire » en piétinant ses petits copains.
Après la Seconde Guerre mondiale, un ordre mondial radicalement différent voit le jour. Un ordre perfusé au capitalisme, basé sur les accords de Bretton Woods. Il en découlera la naissance de l’ONU, du FMI, de la Banque mondiale, et de toutes les institutions qui ne veulent que notre bien (lol), mais aussi la dissolution des empires européens séparés et la Pax Americana. Le nouveau système bancaire tel que tu le connais voit le jour, les cartes sont redistribuées, avec ce nouveau système mondial, on bascule d’un impérialisme en compèt’ à un impérialisme collectif. Cool !
En guise de chef d’orchestre, le Pentagone se propose alors d’agir en tant qu’exécuteur « impérial » dans le « monde libre » au nom du capital occidental en général. Et du coup, ce nouveau régime mondial ouvre la voie à la plus grande période de croissance de l’histoire, tout en supprimant en même temps la motivation des guerres entre les puissances européennes. Sur le papier, ça promet d’être sympa.
Mais à l’époque, ce changement de paradigme du système n’arrive pas par hasard : c’est le fruit d’un projet. Le nouveau paradigme d’après-guerre est conçu et planifié dans une série de réunions, par une poignée de personnes sélectionnées au sein du Council on Foreign Relations, invitées par le président Roosevelt. Le CFR est un think tank, une organisation de recherche et développement politique, au service de la cabale des banques centrales : l’ordre mondial d’après-guerre est conçu spécifiquement et intégralement pour servir les intérêts de ces banquiers centraux. C’est aussi simple que ça, ce n’est qu’une cabale.
Et une cabale, n’est ni plus ni moins un complot finement tissé par un groupe de personnes restreint (et si possible secret) qui vise à œuvrer (pour ne pas dire conspirer) pour le succès de leurs visions et de leurs intérêts propres.
Du coup, le nouveau régime s’appuie sur un mythe susurré par les puissants banquiers à l’oreille des relations publiques : l’impérialisme pousse son dernier souffle, les nations du monde vont être libres, la démocratie va se répandre. En conséquence, le développement économique va élever le niveau de vie de chacun. Tout le monde croit à cette belle petite vision et on voit le résultat en 2022.
On ne va pas se mentir, la réalité est bien moins belle, l’impérialisme s’est poursuivi plus efficacement et systématiquement. Les pays étaient libérés de la domination coloniale, mais de plus en plus fragiles face à la déstabilisation et à l’intervention extérieure – si elles ne se soumettaient pas aux intérêts des entreprises occidentales, en particulier aux intérêts des banques. La démocratie étant l’exception plutôt que la règle dans les nations nouvellement indépendantes, il fallait bien souvent la répandre par la force, on en connaît quelques exemples célèbres et pas si lointains. Résultat des courses, l’exploitation économique généralisée s’est poursuivie pour une pauvreté galopante dont on saisit pleinement les effets à présent. En clair, l’élite de la finance se gave bien plus qu’avant et pour les peuples, rien n’a changé.
Cette période de croissance d’après-guerre est finalement victime de son propre succès dans la poursuite frénétique du développement économique. Un développement si efficace et si global qu’il commence fatalement à se heurter à ses propres limites, ainsi qu’à de dures contraintes environnementales. Dans les années 1970, il est évident que la machine de croissance d’après-guerre tire la langue. Essoufflée, la croissance peut tout de même se poursuivre pendant un certain temps, mais le rendement global des investissements commence à décliner. Pas bon pour les banquiers, il est temps d’activer les bons leviers.
Les crises, ces fameux cycles « d’expansion et de récession » se sont toujours produits dans l’histoire du capitalisme. Pourquoi ? Tout simplement parce que la cabale bancaire fonctionne en deux temps, non, pardon, en trois temps. Ces pourritures gagnent de l’argent grâce aux investissements et aux prêts durant la phase de croissance. Et ces raclures se livrent au pillage et à la vente à découvert lorsque la croissance décline. Puis ces mêmes enfoirés étendent leurs portefeuilles d’actifs à des prix avantageux qui déclenchent et alimentent la phase de récession. Et tout ça est organisé comme du papier à musique d’une main de maître pour remplir les poches des mêmes psychopathes.
Le cycle de croissance d’après-guerre atteint son apogée dans les années 1970, après les 30 glorieuses, le pillage néolibéral commence dans les années 1980, et on est maintenant bel et bien entrés dans la phase d’effondrement. Ce qui veut dire l’achat d’actifs durables accaparés à des prix avantageux via la privatisation mandatée par le FMI.
Avant, il y avait une dynamique. Toujours de « Nouveaux Mondes à conquérir », un moyen de lancer un nouveau cycle de croissance plus grand et formidable encore. Cette fois, avec des limites environnementales strictes, le compteur arrive au rupteur, on a beau miser sur l’espace ou le métavers, un nouveau cycle de croissance plus magistral que le précédent n’est tout simplement pas possible.
Inévitablement, sur une planète finie aux limites déterminées et immuables, il y a, tôt ou tard, dans ce système, une limite à la croissance économique. L’industrialisation nous a permis de nous précipiter vers cette limite au cours des deux derniers siècles à la vitesse grand V. La production est devenue de plus en plus efficace, les marchés sont devenus de plus en plus mondiaux et nous avons finalement atteint le point de bascule où le paradigme de la croissance perpétuelle ne peut plus être maintenu. Selon une étude parue dans le Yale Journal of Industrial Ecology, l’effondrement civilisationnel est prévu pour 2040, c’était déjà dans les prédictions du MIT en 1972. Nous voilà à l’entracte de notre pièce de théâtre.
« Nous sommes au bord d’une transformation mondiale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de la bonne crise majeure, et les nations accepteront le Nouvel Ordre mondial. »
David Rockefeller
Personne n’a été plus conscient de cette fin définitive du paradigme du cycle de croissance que la cabale bancaire elle-même, et je pense notamment à David Rockefeller. Et pour cause, principal fondateur du Club de Rome dont le leitmotiv est « halte à la croissance », notre David a déjà publié ses « Limites à la croissance » en 1972. Du coup, tu te doutes bien que depuis il y a des tas de plans et de préparatifs en cours pour instaurer le prochain régime mondial qu’on va nous servir. Un régime qui ne doit plus se baser sur la croissance, mais toujours sous la coupe et dans l’intérêt de la cabale des banksters.
Pourquoi ?
La vérité, c’est que depuis 1970, le capital ne se contente plus de rechercher la croissance par une production accrue, mais plutôt en extrayant des rendements maximums à partir de niveaux de production qui ne bougent presque plus. C’est la triste histoire d’un citron pressé jusqu’à la dernière once de pulpe.
D’où la mondialisation, fabuleux concept qui déplace la production vers des zones à bas salaires. Quand tu fais fabriquer des AirMax par des petits Chinois pour les vendre à la classe moyenne occidentale, ça t’offre des marges bénéficiaires plus importantes. D’où la privatisation, quand tu transfères aux investisseurs-banquiers-gangsters des flux de cash destinés autrefois aux trésoreries nationales, tu anéantis la souveraineté des États. D’où les marchés dérivés et des devises, quand tu crées simplement l’illusion électronique de la croissance économique, sans rien produire dans le monde réel, tu extrais un maximum de jus avant de jeter le fruit à la poubelle.
Tu le sais (ou tu le sens), les gouvernements occidentaux sont depuis longtemps corrompus, suffisamment charmés pour rejoindre le train en marche de la mondialisation néolibérale. Une chimère qui sape systématiquement la vitalité des économies occidentales et dont les lois de « libre-échange » tuent la souveraineté de chaque pays. Aussi, la capacité de production de l’Occident se voit décimée et les nations occidentales deviennent totalement dépendantes de l’économie mondiale – sans quoi elles ne peuvent pas survivre.
Pendant ce temps, la cabale utilise la Commission trilatérale et le groupe Bilderberg pour endoctriner les dirigeants occidentaux dans le programme concocté par les banksters. Nous en sommes arrivés au point, comme avec Sarkozy, Merkel ou Macron où les candidats sont directement sélectionnés lors des réunions « Bilderberger », puis promus au pouvoir par des campagnes politiques bien financées. Nos élites actuelles sont généralement formées par le programme des Young Global Leaders du World Economic Forum de Klaus Schwab.
Tu te doutes bien que tout ça prépare idéalement le terrain pour un effondrement économique orchestré, ce qui était déjà le cas en 2008. Au lieu de s’en remettre au bon sens, qui aurait été de déclarer les banques en faillite et de les placer sous séquestre (comme l’a fait l’Islande), les dirigeants hypnotisés ont accepté la doctrine absurde du « too big to fail », tu sais un peu comme BlackRock. Et aussi fou que ça puisse paraître, nos gouvernants corrompus, tenus par les couilles par nos bankstrers au poids politique indéniable, se sont engagés à renflouer les banques. Difficile de refuser quand tu as un pistolet sur la tempe. On nous a dit que l’effondrement n’était qu’une crise de liquidité, mais les initiés savaient qu’en fait, l’ensemble du système bancaire était tout bonnement insolvable.
Tour de magie, l’insolvabilité des banques s’est transformée en insolvabilité des trésors occidentaux. Une fois cet objectif atteint, les banksters ont commencé à placer progressivement les nations occidentales sous la direction directe d’agents de la cabale, d’abord l’Irlande, puis la Grèce, l’Italie et l’Espagne. Au moyen de l’escroquerie de renflouement qui a entraîné avec elle une austérité draconienne et une privatisation à grande échelle.
L’Allemagne a été la plus résistante à ces programmes de déstabilisation, conservant une économie forte et un secteur manufacturier solide. Le pays bénéficie d’un commerce d’exportation très rentable, notamment avec la Chine. Il faut croire que tout le monde rêve de rouler en Audi. Dans le même temps, les banques allemandes sont investies jusqu’au cou dans les banques en faillite et dans les obligations des nations européennes également à la ramasse. Inutile de te dire que puisque l’économie mondiale continue de s’effondrer, l’Allemagne sera progressivement, mais inévitablement tirée vers le bas avec le reste de l’Europe.
À première vue, les États-Unis semblaient se tenir en dehors de ce scénario, le dollar restant de facto une monnaie de réserve mondiale. Mais en fait, les États-Unis sont totalement en faillite, avec des déficits budgétaires et commerciaux stratosphériques. Pour continuer à fonctionner, la Réserve fédérale imprime simplement de l’argent, et elle s’en tire jusqu’ici à cause du statut de monnaie de réserve mondiale basée sur le dollar. Mais on sait qu’avec le BRICS, notamment la « menace » du couple Russie-Chine, tout ça devient d’une fragilité criante. Pourtant cela n’arrêtera pas la cabale dans l’envie viscérale de dérouler le plan.
Tout comme il était primordial en guise de préambule de te balancer l’Histoire de la finance pas franchement folichonne, il est important de comprendre exactement comment l’effondrement de 2008 a été provoqué. Car le crash de 2008 n’est que l’étape 1 du programme de « réinitialisation » que les mondialistes ont fomenté dans leurs esprits si particuliers.
Avant 2008, les failles du système bancaire étaient dissimulées parce que les banques étaient autorisées jusque-là à mentir : prétendre que dans leurs « livres » les « actifs toxiques » étaient des « actifs sains ». En 2008, la Banque des règlements internationaux de la Rockefeller à Bâle en Suisse a alors simplement débranché le patient sous perfusion : elle a annoncé la règle du « mark-to-market » et a sonné la fin de la récréation. Du coup, les actifs toxiques devaient être comptabilisés à leur valeur marchande réelle. Ainsi, tout le château de cartes s’est effondré d’un coup. Applaudissements. Rideau.
Mais il existe désormais un autre énorme château de cartes qui peut être balayé à tout moment. Dans le monde, il y a 600 000 milliards de dollars de richesse papier liés aux produits dérivés (EFT) et aux swaps (échange de crédits) sur défaillance. Chaque fois que la cabale le souhaite, le patient peut être débranché, c’est une épée de Damoclès qui plane sur le monde, et tous les acteurs en ont conscience. Il suffit de durcir les règles et de forcer les banques et les investisseurs à commencer à régler leurs comptes dérivés pour déclarer l’heure du décès. Dans un tel scénario, ces 600 000 milliards de dollars ne peuvent être trouvés nulle part, car le PIB annuel mondial n’est que de 65 000 milliards de dollars. L’effondrement final et total de l’économie mondiale se produira d’un coup. Fin de la partie. La foule demande un rappel, mais les comédiens se sont tirés avec la caisse.
Plus sérieusement, c’est comme ça que les mondialistes sont en train de déblayer le terrain pour amorcer un changement de régime.
La Domination à Spectre Complet (Full Spectrum Dominance) de nos jours traduit surtout une guerre des classes, dont le projet de changement de régime n’est que le plan de guerre de la cabale pour remporter une victoire totale et durable sur le reste de l’humanité. Il est important que tu réalises à quel point nous sommes systématiquement attaqués. Et il est vital de prendre conscience que le principe fondamental de la guerre moderne est la domination totale : un contrôle proactif sur chaque domaine d’engagement.
Le principe de domination totale s’est parfaitement illustré en Irak par exemple, où les défenses aériennes ont été supprimées dans un premier temps, puis les infrastructures de communication, puis les transports, et ainsi de suite, chaque domaine d’engagement étant dominé à son tour. Dans de tels engagements militaires, l’opinion publique nationale est également un domaine d’engagement, et la domination y a été poursuivie via le journalisme intégré, la propagande médiatique et les mensonges des responsables.
Dans ce projet de changement de régime – la guerre des classes –, il existe de nombreux domaines d’engagement sur lesquels la domination doit être atteinte et maintenue. À commencer par la Russie et la Chine.
La Russie et la Chine sont un cas très particulier, car ils coopèrent étroitement dans la poursuite de leurs intérêts nationaux en opposition aux plans de la clique bancaire, tout en profitant autant que possible du marché mondial existant. Ils recherchent un ordre mondial multipolaire stable et ont formé l’Organisation de coopération de Shanghai et l’alliance BRICS (avec le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud). En raison de leur taille, de leur richesse et de leur poids militaire, la Russie et la Chine constituent le seul obstacle géopolitique sérieux à l’établissement du régime mondial centralisé de la cabale. Une domination totale est recherchée contre la Russie et la Chine dans de nombreux domaines.
L’un d’entre eux est le domaine de la déstabilisation, notamment dans le cas de la Russie par le biais de l’Ukraine. Mais auparavant, la Russie a déjà subi un coup dur, par exemple, avec l’éclatement de l’Union soviétique qui a été facilité, selon Brzezinski, par la guerre parrainée par la CIA entre les Soviétiques et l’Afghanistan. Un conflit qui a fatalement surmené l’économie soviétique et amené Eltsine au pouvoir. Boris Eltsine un agent de l’Occident, qui a tout fait pour détruire ce qui restait de l’économie russe. Par la suite, nous avons eu les « révolutions colorées » parrainées par la CIA, visant à aligner les voisins de la Russie sur l’Occident, ce qui a provoqué par exemple le conflit actuel en Ukraine.
Dans le domaine militaire, les États-Unis ont encerclé l’Asie avec des bases militaires et des systèmes antimissiles, tout en développant et en déployant des systèmes d’armes spatiaux et d’autres technologies de pointe. Sans parler de la capacité de « première frappe » américaine, permettant aux États-Unis de lancer un assaut de haute technologie tout en empêchant une réponse efficace.
La Chine, afin de soutenir son économie en croissance, a besoin d’avoir accès au pétrole et à d’autres ressources. Pour garantir cet accès, la Chine a conclu des investissements et continue de conclure des accords commerciaux à long terme, en particulier en Afrique (et en Australie, un proche allié des États-Unis). En réponse, les États-Unis ont créé l’AFRICOM, avec pour mission d’annuler ces investissements et accords commerciaux via des projets de changement de régime, comme ça s’est produit récemment en Libye. De telles actions représentent des attaques directes contre les intérêts stratégiques chinois.
Les initiatives de l’AFRICOM et les programmes d’encerclement sont des actes de guerre préliminaires, et la Russie et la Chine en sont bien conscientes. Poussées à bout, la Russie et la Chine devront soit céder leur souveraineté sur leur destin national, soit recourir à la force militaire pour neutraliser les USA en tant que puissances concurrentes. Mais dans tous les cas, la cabale y gagne.
C’est de cette manière que la cabale déblaye le terrain pour amorcer un changement de régime, dans le cas de la Russie et de la Chine.
Ensuite vient la domination du tiers-monde. Comme l’explique John Perkins dans « Les confessions d’un assassin financier », le tiers-monde est depuis longtemps attaqué par la campagne agressive d’une dette piégée. Comme condition pour recevoir des milliards de refinancements du FMI, les nations doivent se soumettre à des accords de restructuration, qui ouvrent les actifs de la nation à la privatisation, et placent essentiellement les nations sous la gestion directe de la cabale, via le FMI.
Dans les cas où cette approche échoue, des projets de changement de régime sont poursuivis. Par la porte ou par la fenêtre, les nations sont perdantes. Je te parle des renversements comme ça s’est produit en Irak, en Afghanistan et, plus récemment, en Libye. La liste des futures initiatives de changement de régime s’allonge, chaque fois que le Pentagone juge que le moment est venu.
La cabale emploie divers prétextes pour faire accepter ces projets de changement de régime dans l’opinion publique occidentale. Avec l’Irak, on a eu droit à de fausses déclarations sur les armes de destruction massive, comme je te l’ai raconté. Avec la Libye, on nous a servi de faux rapports selon lesquels Kadhafi bombardait des civils. Avec l’Iran, c’était de fausses informations selon lesquelles le pays développait une capacité d’armement nucléaire. Et ces projets de changement de régime sont toujours enveloppés d’une « intervention humanitaire ».
C’est de cette manière que la cabale déblaye le terrain pour amorcer un changement de régime, dans le cas du tiers-monde. Tout est prêt, ou presque.
Reste à dominer l’opinion publique occidentale. Bien que la cabale ait recours à toute la force nécessaire pour atteindre ses objectifs, jusqu’à et y compris l’orchestration de guerres majeures, elle aime également s’appuyer sur le soft power. À travers une guerre sémantique, on cherche toujours un moyen d’aligner l’opinion publique des pays développés sur les objectifs de la clique bancaire. Du coup, les interventions militaires sont « humanitaires », les renflouements sont « malheureusement nécessaires » et l’austérité est une « voie vers la reprise de la croissance ». On tord la réalité pour la vendre au public à travers la propagande des médias contrôlés par la cabale et par les mensonges des responsables gouvernementaux.
Cette configuration invite généralement les populations occidentales à accepter à contrecœur le processus d’effondrement orchestré. Cependant, alors que l’impact de l’effondrement commence à toucher directement de plus en plus de personnes, l’opinion publique devient de plus en plus en colère et frustrée par la situation. La propagande médiatique et les mensonges officiels ne parviennent pas à neutraliser cette colère grandissante. On est tentés d’en déduire que la cabale s’essouffle, qu’elle ne réussit pas dans ce cas à bien gérer l’opinion publique ou que la révolution est proche. Mais on ne pourrait pas être plus loin de la vérité.
Car il est crucial de garder à l’esprit que l’agenda de la cabale est assez différent cette fois-ci. Dans le passé, la cabale, au moyen de la propagande médiatique et des mensonges du gouvernement, cherchait toujours à maintenir le soutien au système qu’elle contrôlait : le capitalisme et les gouvernements occidentaux via la croissance. Cette fois-ci, l’ordre du jour de la cabale est de rejeter le capitalisme et les gouvernements nationaux et de les remplacer par le nouveau système centralisé mondial et sans croissance. La colère et la frustration du public sont donc un élément programmé qui alimente directement ce programme – à condition que la fureur soit canalisée de manière appropriée.
La formule est ancienne, c’est le fameux « problème, réaction, solution ». C’est ainsi que la Réserve fédérale a vu le jour en 1913. D’abord, l’agent de la cabale J. P. Morgan a fabriqué le problème (une ruée sur les banques), puis la cabale a attendu la réaction prévisible (un tollé public pour que « quelque chose soit fait »), et finalement ils ont proposé leur « solution » (la Réserve fédérale appartenant à la cabale). Au moment où les gens ont commencé à réaliser que la solution était pire que le problème, il était trop tard.
Avec le projet de changement de régime, le « problème » fabriqué comprend non seulement la crise économique elle-même, mais aussi le fait que les banques sont responsables de la crise et que les gouvernements ne font rien pour atténuer la crise. La « réaction » souhaitée n’est pas seulement que les gens crient pour que « quelque chose soit fait » à propos de l’effondrement, mais qu’ils crient aussi pour que quelque chose soit fait contre les gouvernements corrompus et incompétents, et que quelque chose soit fait contre le pouvoir des banques et des sociétés. C’est-à-dire que la réaction souhaitée est que les gens réclament un changement de régime, la solution. Une solution qui rejette le capitalisme tel que tu le connais, le nouveau projet de la cabale.
Mais pourquoi ?
Parce que vu d’un œil froid, depuis l’esprit sociopathe d’un milliardaire, le capitalisme est simplement un tremplin pour les banquiers, une rampe de lancement qui les a propulsés au pouvoir absolu. Mais le capitalisme a dépassé sa date de péremption, les élites le savent. Les banquiers n’ont pas plus de loyauté envers ce système qu’ils n’en ont pour quoi que ce soit ni qui que ce soit d’autre. Je te le redis, ils pensent à l’échelle mondiale, avec les nations et les populations comme de vulgaires pions. Ils définissent ce qu’est l’argent et les règles pour l’émettre, ils jouent au Monopoly, ni plus ni mois. Ils peuvent tout aussi bien inventer un nouveau jeu avec un nouveau type d’argent. Ils ont depuis longtemps dépassé tout besoin de s’appuyer sur un système économique spécifique pour maintenir leur pouvoir. Le capitalisme était pratique à une époque de croissance rapide, c’était un simple outil. Et pour une ère de non-croissance, un jeu différent se prépare.
Mais quel jeu ?
Même si je l’ai largement traité dans d’autres fils rouges, j’ai entendu pour la première fois l’expression « Grande réinitialisation » en 2014. Christine Lagarde, qui dirigeait le FMI à l’époque, lors d’une séance de questions-réponses au Forum Économique Mondial de Davos, a évoqué la notion de « Reset ». Le terme m’a fait tilt sans pour autant « m’éveiller », le projet semblait flou, mais la racine fondamentale de celui-ci était un changement radical des modèles économiques, sociaux et politiques actuels du monde vers un système globalement centralisé et intégré :
Un Nouvel Ordre mondial.
À l’époque, on souffrait[1] encore du séisme financier de 2008, une secousse qui a continué à semer l’incertitude sur les marchés pendant des années. Comme je te l’ai dit, les banques centrales maintenaient le système en vie à base de perfusions de dizaines de milliards de dollars. Mais d’après toi, à présent, qui peut être mieux placé que les banquiers centraux et leurs petits copains milliardaires pour savoir quand cette rustine va nous péter à la figure précisément ?
Bref, je continue de dérouler la laine en te tenant la main pour te murmurer que cette discussion de Christine Lagarde au WEF coïncide avec le moment où Klaus Schwab présentait son concept de « 4e révolution industrielle » : une farandole d’organes imprimés en 3D, des nanotechnologies en veux-tu en voilà, de la surveillance hightech et autres joyeusetés (on a déjà vu tout ça). Il parle avec enthousiasme d’une véritable « société mondiale » et d’un monde dans lequel les gens se tournent vers l’intelligence artificielle (IA) comme un meilleur moyen de gouvernance. Il suggère même que les lois puissent éventuellement être dictées par l’IA et que les tribunaux soient dirigés par des robots. Un véritable paradis, on se réjouit déjà.
Bien sûr, Klaus admet que cette vision dystopique ne peut se produire sans une période de déconstruction économique turbulente pour ne pas dire brutale. Une phase au cours de laquelle les peuples et les gouvernements devront choisir entre le sacrifice au nom de la stabilité ou la douleur continue au nom du maintien des « anciennes méthodes ».
En ce sens, la grande réinitialisation serait un choix entre l’action ou le chaos. Ou pourquoi pas, l’action après le chaos… Et la 4e révolution industrielle serait le résultat prévu, ou « l’ordre » planifié, si tu préfères. En clair, un nouvel ordre créé à partir d’un chaos artificiel. Problème –réaction – solution. Ils créent l’asphyxie financière, le peuple réclame aux dirigeants une réaction, le Nouvel Ordre mondial apporte la solution. Mais je ne fais que spéculer.
Du coup, sans trop spéculer, quand on pense « Réinitialisation », on imagine tout de même un bouleversement systémique, un effacement du passé. Je ne sais pas pour toi, mais pour moi, « réinitialiser » c’est revenir à zéro. Alors qu’est-ce que ça signifie vraiment dans la tête de nos psychopathes ?
Une Centralisation économique mondiale totale
Si tu penses que nous avons déjà une centralisation économique mondiale, tu n’as pas tort, mais il te manque quelques éléments. C’est vrai que les banques centrales nationales sont toutes membres du FMI et de la Banque des règlements internationaux, qu’elles reçoivent leurs ordres de ces fameuses institutions. Ce que les mondialistes veulent, c’est franchir une marche de plus, une gouvernance mondiale ouverte de la finance, probablement par le biais du FMI.
En d’autres termes, il ne suffit pas qu’ils manipulent secrètement les économies en utilisant les banques centrales nationales comme mandataires, ce qu’ils désirent, c’est cesser de le faire dans l’ombre et apparaître à la lumière comme les dirigeants magnanimes (qu’ils pensent être). C’est-à-dire, s’offrir une place sur le devant de la scène politique.
Le but ultime de la centralisation totale est d’effacer l’idée même de marchés libres et de permettre à une poignée de personnes de microgérer chaque aspect du commerce et des affaires. Ce n’est pas seulement une question d’influence, c’est une question d’empire économique, une hégémonie totale pour les puissantes familles. Mais pour parvenir à une banque centrale mondiale du nouvel ordre, ils doivent d’abord mettre en œuvre un plan d’une monnaie mondiale.
Un système de monnaie numérique unique
Depuis 2000, le FMI appelle de ses vœux à l’instauration d’une monnaie unique. Tout ce qu’il faut, c’est le bon type de crise pour inciter le public à se conformer et à accepter la mesure.
Quoi de mieux qu’une bonne pandémie de Covid et de la menace de catastrophe économique qui en découle pour préparer le terrain ? Mais au-delà du stress financier de la pandémie, il y a une crise beaucoup plus importante qui se profile, à savoir la crise stagflationniste désormais à nos portes. La stagflation, c’est une crise simultanée avec une croissance nulle et une forte inflation. (Coucou, c’est moi avec mes bonnes nouvelles !) Et puis si tout ça ne marche pas, il reste une fausse cyberattaque d’ampleur mondiale qui pourrait ressembler étrangement à Cyber Polygon conceptualisé par le WEF (encore et toujours) et qui sera testé en juin 2022. Peut-être pour écarter les vilaines cryptomonnaies sauvages, qui sait ?
On a déjà plusieurs monnaies nationales en déclin et le statut de réserve mondiale du dollar de plus en plus remis en question avec le BRICS, il y a peu de chance pour que les mondialistes ne sautent pas sur l’occasion, histoire d’offrir au public la monnaie numérique comme la sacrosainte solution.
D’abord comme une monnaie fantôme pendant que les monnaies nationales restent en circulation jusqu’à ce que le cadre numérique devienne omniprésent et s’impose une bonne fois pour toutes. Le FMI et les gens qui gravitent autour deviendraient LA banque centrale mondiale automatiquement, instaurant alors un mécanisme de monnaie unique. De quoi faire la pluie et le beau temps sur nos économies. Comme avant, mais en mieux.
Quel impact pour nos petites vies ? Chaque individu sera dépendant d’une monnaie numérique (ou crypto) qui supprime toute confidentialité dans les échanges. Toutes les transactions seront suivies, on saura même de quelle couleur est ta culotte. Comme j’ai hâte qu’on sache que je n’en porte pas !
Un système mondial de crédit social et de gouvernance
On l’a abordé tous les deux, l’occident salive devant le contrôle numérique que représente le crédit social à la chinoise. La tyrannie médicale liée à la plandémie nous en a offert un avant goût, l’état d’urgence a donné aux élites le droit de prendre le contrôle total de nos vies.
Klaus Schwab et le WEF ont annoncé avec joie que la pandémie marquait le début de la « grande réinitialisation » et de la 4e révolution industrielle, affirmant que la crise du covid présentait une « opportunité » parfaite de changement.
Comme on l’a découvert en tirant sur nos fils, les passeports vaccinaux n’étaient qu’un test préliminaire, un premier pas vers autre chose – le début d’un système de crédit social. Tout est prêt, il ne reste qu’à attendre l’opportunité pour l’imposer.
Et si j’avance de tels propos, c’est que le Conseil de l’Union européenne nous concocte un traité international sur la prévention et la préparation aux pandémies aux petits oignons « avec l’OMS comme autorité de coordination sur les questions de santé mondiale ». Une sorte de Règlement Sanitaire International sous l’impulsion des USA impliquant que toutes les nations abandonnent leur souveraineté au directeur de l’OMS, pour déclarer des épidémies, et intervenir dans les politiques sanitaires.
Vous ne possèderez rien et serez heureux d’ici 2030
La « Sharing Economy » (ou le « Stakeholder Capitalism » imaginé par Klaus Schwab) est un concept qui fait le tour du WEF depuis quelques années maintenant. Il s’agit de l’économie du partage, une vision communiste, mais distillée jusqu’à un minimalisme qui peut faire peur. Si je devais le décrire, c’est comme une sorte de société basée sur la « commune » dans laquelle les gens habitent dans des logements HLM collectifs, avec des cuisines partagées, des salles de bain partagées et pratiquement aucune intimité. Tous les biens sont loués ou empruntés. Toutes les voitures sont louées et partagées, la plupart des transports sont des transports en commun, des objets personnels de base tels que des ordinateurs, des téléphones et même des ustensiles de cuisine peuvent être partagés ou empruntés. Et tu as intérêt de sourire, car il y aurait des milliers de caméras pour analyser ton faciès dès que tu feras un pas de travers. Comme le dit le WEF, vous ne possèderez rien, mais vous serez heureux.
Et pour atteindre ce merveilleux objectif, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres et le Président du Forum économique mondial (WEF) Klaus Schwab ont signé un partenariat le 5 mai 2022 pour « accélérer la mise en œuvre de l’agenda 2030 ».
Sur fond de crise climatique, s’il vous plaît
Pour plaider le changement radical du monde, l’argument phare est bien sûr le « changement climatique ». Un réchauffement qui exacerbe les fragilités de l’économie de consommation, une pollution qui exige que nous réduisions notre niveau de vie aux alentours de zéro et que nous abandonnions l’idéal sacré de la propriété pour le bien de la planète. Ça matche vachement bien avec le « vous ne possèderez rien » du WEF puis avec l’équation de Billou sur le carbone. Tu vas me dire que les mondialistes n’ont pas tort, la planète va très mal. Hélas, je suis vraiment désolé de te contrarier…
Même quand un océan de pneus brule au Koweït, je trie soigneusement mes cartons, je remplis consciencieusement ma poubelle jaune et je donne chaque mois à la WWF, mais le réchauffement climatique basé sur le carbone… je ne sais pas comment le dire autrement : c’est une espèce de leurre.
Selon la NOAA, il est vrai que la température de la Terre a augmenté de 0,14 °F (0,08 °C) par décennie depuis 1880. J’avoue que le taux de réchauffement au cours des 40 dernières années est plus du double : 0,32 °F (0,18 °C) par décennie depuis 1981. J’admets aussi que les 10 années les plus chaudes jamais enregistrées se sont produites depuis 2005.
Mais quand je vois tout ce battage médiatique, notamment à propos du fameux rapport du GIEC, je me dis qu’il y a peut-être anguille sous roche. Le budget du GIEC est un peu comme le réchauffement climatique, il augmente à vue d’œil. En 2012, celui-ci était de 5 millions d’euros, pour atteindre près de 8 millions en 2022. J’imagine que plus ça chauffe, plus il faut d’instruments de mesure pour se rendre compte que ça chauffe. Les fonds proviennent de différents pays dont les plus impliqués financièrement sont les États-Unis, le Japon, la France, l’Allemagne et la Norvège. Pas de quoi fouetter un chat, après tous les chapitres qu’on a traversés, tu vas me dire qu’on a vu pire.
Et il y a peut-être pire, dans le livre de Christian Gerondeau « Les douze mensonges du GIEC », je découvre qu’en l’an 984, Erik le Rouge nommait la « terre verte » le Groenland et qu’il y aurait fondé une colonie prospérant pendant plus de trois siècles. Curieux, je file aussitôt vérifier sur internet et me heurte à un article de fact-checking qui m’indique que je fais fausse route : Erik le Rouge est un affabulateur et les climato-sceptiques se servent du mythe de la « terre verte » à tort. L’auteur de l’article est formel avant d’admettre qu’il existait bel et bien un réchauffement climatique à l’époque, un phénomène nommé l’optimum médiéval.
« Même s’il s’avère que la période durant laquelle Erik le Rouge s’est installé au Groenland était anormalement plus chaude que les siècles précédents (portant le nom d’“optimum médiéval”) les températures y étaient inférieures d’environ un degré par rapport à l’époque contemporaine. S’en est d’ailleurs suivi un “petit âge glaciaire” entre 1400 et 1800 où les températures sont reparties à la baisse. »
Du coup, je te demande quelle était la part de CO² émise par l’industrie au Moyen Âge (lol) ? Est-ce que l’effroyable crue de la Garonne en 1875 était la vengeance d’une nature déréglée par les excès de l’homme ? Je t’invite à lire le livre Christian Gerondeau, car il apporte un éclairage différent sur le dogme du CO² tel qu’on le connaît.
De plus, je t’ai dit que le Club de Rome de David Rockefeller avait publié en 1972 « Les limites de la croissance », 20 ans plus tard, ce même club publie un livre intitulé « La première révolution globale ». Dans ce document de 1993, plus exactement au chapitre 5 (Le vide), les auteurs recommandent spécifiquement d’utiliser le réchauffement climatique comme vecteur de changement :
« En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine, etc. feraient l’affaire. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent bien une menace commune à laquelle tous doivent faire face ensemble. Mais en désignant ces dangers comme ennemis, nous tombons dans le piège, dont nous avons déjà averti les lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus naturels, et ce n’est qu’en modifiant les attitudes et les comportements qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est alors l’humanité elle-même. »
Voilà, je crois que tout est dit. Quoi qu’il en soit, le nouveau jeu que l’élite nous impose aura donc pour but de contrôler les nécessités de la vie : l’accès à la nourriture et à l’énergie. La population crée la demande pour ces besoins vitaux, et les banquiers entendent contrôler l’offre sur toute la planète. Les taxes seront majoritairement basées sur la consommation, notamment d’énergie et plus précisément sur le carbone que tu crames pour mener ta petite existence. C’est donc très probablement un passe carbone sous n’importe quelle forme qui se cache derrière la peur du réchauffement climatique.
[Mode spéculation : actif]
La quantité d’énergie que tu peux consommer sera alors déterminée par une directive gouvernementale et même mondiale. Un quota te sera attribué, pour que tu puisses utiliser une voiture, pour te chauffer ou, à de rares occasions, pour voyager en avion. Une fraction de Co² calculée pour tes colis reçus à la maison couplée avec un petit score de crédit social, tout ceci promet d’être délicieux, même les scénaristes de Black Mirror ne sont pas allés aussi loin.
[/Fin de la spéculation]
Et un contrôle total des informations
Avec notre pelote sacrément détricotée, on se rend compte que la vérité est une denrée rare de nos jours. Mais tu n’as encore rien vu, si ces élitistes obtiennent ce qu’ils veulent, la vérité ne sera qu’une légende urbaine dans quelques années. Signe de confiance dans leur plan ou ligne de conduite franchement assumée, les mondialistes sont beaucoup plus clairs sur leur programme aujourd’hui qu’ils ne l’ont jamais été auparavant. Le World Economic Forum affiche sans détour son intention de lutter contre la désinformation. La Commission européenne se veut incisive et part également en guerre.
Avant qu’ils n’y parviennent, avant que n’arrive le moment où rien de ce que je t’aurai raconté ne sera conservé dans ce Nouveau Monde centralisé et amnésique, laisse-moi au moins te dire que si nous n’avons pas vu le piège se refermer, c’est parce que l’establishment s’est servi patiemment, méthodiquement de techniques sournoises d’ingénierie sociale. Et pour ce dernier fil de laine avant l’épilogue, je te laisse dérouler le fil rouge, afin de découvrir la dernière pièce du puzzle. Le véritable envers du décor, là-haut, très haut, tout en haut du système, un secret qui motive nos élites :
Ordo Ab Chao — l’Ordre par le Chaos qui cache toute une histoire de Contrôle Mental…
[1] Quand je dis « on », je ne m’inclus pas vraiment : je n’avais pas un euro devant moi, il était simplement plus dur de survivre, je souffrais déjà depuis un moment.
Merci de continuer à me lire, si mon univers te plaît, si tu penses qu’il est utile de tirer sur le fil rouge, tu as la possibilité de m’offrir une tasse de thé, un peu de karma et beaucoup de réconfort en effectuant un petit don. 🍵😘🙏