La violence est le dernier refuge de l’incompétence.
Isaac Asimov
La gestion à la française.
Sur bien des aspects, on réalise à quel point le fil rouge de la gestion de crise à l’américaine a influencé le cordon de laine tissé par la méthode française. Et quand j’emploie le mot « gestion » ou « méthode » pour l’hexagone, je suis d’une extrême gentillesse. Car la France n’a été que le caniche nain des USA, frétillant de la queue ou couinant au gré des caresses et des coups de savates de la Maison-Blanche. Sauf qu’en plus, nous avons bénéficié d’une particularité franco-française qui dépasse allègrement le seuil de la bêtise crasse : un cocktail redoutable de fiasco, d’incompétence et d’arrogance, saupoudré de liens d’intérêts avec Big Pharma. Attention, ça va décoiffer…
Le 24 janvier 2020, Agnès Buzyin nous l’affirme, tout va bien : « Les risques de cas secondaires autour d’’un cas importé sont très faibles, et les risques de propagation du coronavirus sont très faibles. » Deux jours plus tard, elle persiste et signe, indiquant que le port du masque est totalement inutile et qu’il vaut mieux le réserver aux soignants. « D’ailleurs, nous avons des dizaines de millions de masques en stock en cas d’épidémie, ce sont des choses qui sont d’ores et déjà programmées ».
Dommage, déjà en 2016 Jérôme Salomon adressait une note confidentielle à E. Macron – futur président – qui allait dans le sens contraire, à propos de notre impréparation. Dans une pièce jointe d’un e-mail ayant fuité des fameux « MacronLeaks », le futur Directeur général de la Santé indiquait que « La France n’est pas prête ».
Mais face aux caméras, Agnès Buzyn a raison d’une certaine manière, le port du masque généralisé à toute la population est inutile, on le sait depuis 2011, si on en croit l’avis du Haut Conseil de la Santé publique (sans parler du grand Dr Anthony Fauci). C’est en page 2 :
« L’analyse des sept essais, qui constitue le plus haut niveau de preuve atteignable pour l’évaluation de ces interventions, ne met pas en évidence d’efficacité des masques respiratoires en population générale. »
Bien sûr, en tirant sur mon bout de laine, je ne nie pas l’efficacité mécanique d’un masque, que les choses soient claires. N’importe qui peut comprendre qu’avec un bout de chiffon sur la face, quand tu tousses, tu n’arroses presque pas tes camarades. Il n’y a pas de débat, le masque agit comme une barrière antipostillons pour les gens malades (et accessoirement, freine l’haleine de chacal de ceux qui aiment curieusement te parler à 10 centimètres du nez), c’est juste du bon sens. Et puis, en parlant de bon sens, il paraît que nous avions des tonnes et des tonnes de masques en réserve pour nos soignants, alors il n’y a aucun problème. Vraiment aucun. À moins que…
Il se trouve, hélas, que dans un courrier du 30 janvier 2020 le même Jerôme Salomon demande au Pr Geneviève Chêne de commander en urgence 1,1 million de masques pour les soignants. On notera que la quantité est ridicule, d’autant qu’il y a le feu : notre stock qui aurait pu dépanner les soignants, c’est du vent.
Du vent, un peu comme tout ce qu’on va voir défiler au gouvernement, à commencer par le Conseil scientifique. Mais avant de m’occuper d’eux, penchons-nous sur la chronologie cruelle des faits en ce premier trimestre 2020 :
- Du 17 au 24 janvier 2020 | 2 500 fidèles venus des quatre coins de l’Hexagone (dont les régions d’outre-mer) et des pays limitrophes se sont rassemblés à Mulhouse, pour cinq jours de prières et de jeûne. Durant la semaine du rassemblement, Emmanuel Macron était présent à Mulhouse.
- Le 24 janvier | 2 cas de coronavirus à Paris, 1 à Bordeaux. (Agnès Buzyn estime que le risque de propagation est faible)
- Le 26 janvier | Plan de rapatriement des Français de Wuhan.
- Le 29 janvier | 5 cas de coronavirus en France, 2 en réanimation.
- Le 31 janvier | Agnès Buzyn ouvre un numéro vert pour le coronavirus (on est sauvés). Les Français sont rapatriés de Chine.
- Le 1er février | L’alerte mondiale pour le virus est lancée. Les voyageurs dans les aéroports français ne sont pas contrôlés.
- Le 2 février | Agnès Buzyn fait un point (177 cas dans 26 pays, 23 cas en Europe, 6 cas en France).
J’accélère, je te rassure, on ne va pas se taper chaque journée…
- Le 16 février | Agnès Buzyn quitte le gouvernement pour se lancer dans les municipales.
- Le 19 février | L’épidémie explose en Italie suite à un match de foot et devient officiellement le pays le plus touché au monde.
- Le 26 février | Le match Lyon-Juventus est maintenu. 3 000 supporters italiens débarquent dans les tribunes. Aucune mesure sanitaire n’est prise. Jusqu’ici, les experts jugent que fermer les frontières dans l’espoir de se prémunir contre l’arrivée d’un virus est inefficace. Olivier Véran nous explique qu’« un virus ne s’arrête pas aux frontières ».
- Le 12 mars | E. Macron maintient les municipales.
- Le 15 mars | 1er tour des municipales.
- Le 16 mars | E. Macron nous explique que nous sommes irresponsables, la situation est critique. Et il nous confine. « Nous sommes en guerre ! »
Tu vois où je veux en venir ? Si on regarde d’un œil froid l’enchainement implacable des faits et qu’on les enfile comme des perles sur notre laine rouge, tout, je dis bien TOUT, a été fait pour que la situation prenne de l’ampleur. On aurait voulu sciemment mettre en scène la propagation d’un virus dans la population qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
Et tout a été organisé pour nous terrifier : le décompte funeste tous les soirs, les zones rouges, les confinements, les couvre-feux, les confi-feux, les images des services de réanimation, les témoignages, les prises de parole des médecins de plateaux, les interventions effrénées des responsables de la santé, etc.
Il faut le reconnaître avec le recul, même s’il y a eu des morts (dans des conditions épouvantables) et que chaque décès est un drame qui brise des familles entières, je déplore chaque victime sans l’ombre d’un doute, on a tout de même beaucoup joué sur nos peurs en exagérant un tout petit peu. Juste un peu. Rien qu’un peu.
Nous devions nous confiner, appliquer scrupuleusement les gestes barrières et accepter toutes les mesures sanitaires pour éviter de saturer l’hôpital de la vague Covid, mais il se trouve qu’en septembre 2021, un rapport officiel de l’ATIH (Agence technique de l’information sur l’hospitalisation) nous indique que les cas Covid-19 au cœur de la crise représentaient seulement 2 % des hospitalisations et 5 % des soins critiques. Je sais que c’est dur à encaisser, mais même le fact-checking est obligé de l’admettre (sans s’empêcher de tenter la nuance – à juste titre sur la proportion de décès – pour que la pilule passe mieux).
Tu conviendras alors avec moi, qu’à ce stade, ce n’est plus du tâtonnement ni une forme d’incompétence de la part de l’État, mais un plan méthodique pour nous emmener là où les gouvernants le désiraient. Et tu vas mieux comprendre quelle est notre destination, le temps d’ouvrir une parenthèse et de nous pencher sur le très juteux marché des masques.
*
D’abord jugés inutiles lorsque nous n’en avions pas, puis devenus obligatoires quand les Français ont pu passer à la caisse, les masques c’est une histoire dans l’Histoire, un scandale qui en cache un autre. En avril 2020, l’État signe une commande de 1,5 milliard d’unités pour combler son retard aussi abyssal que criminel vis-à-vis des soignants. Et dans la panique, inutile de te dire qu’on nous a vendu de tout et de n’importe quoi, par l’intermédiaire de boîtes chinoises qui, parfois, n’avaient jamais produit quoi que ce soit dans le médical auparavant, le tout avec des certificats bidons.
« Vous avez en Europe des organismes où n’importe qui peut certifier n’importe quoi… C’est déjà vrai en temps normal, alors en ce moment… » Renaud Derbin, président de l’European Safety Federation.
« Face à l’explosion des besoins en Europe, certains de ces fabricants ont acheté des certificats CE de complaisance à certains organismes peu regardants. » Camille Verchery
Sans parler des masques Dim envoyés aux enseignants, des masques si bien réalisés qu’ils en faisaient tousser E. Macron lors de son déplacement dans un lycée de Clermont-Ferrand (« j’ai dû absorber un truc du masque ».
Selon une expertise de l’Anses, tous les masques contiennent plusieurs substances chimiques : des dioxines, des furanes, des PCB-DL (polychlorobiphényles-Dioxin-Like), des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et des COV (composés organiques volatils), bon appétit ! Mais au-delà de cette soupe chimique, il y a un truc qu’on respire depuis 2 ans et qui n’est peut-être pas sans risque, une substance qui inquiète : le graphène.
Elle inquiète tellement que le gouvernement canadien interdit en avril 2021 les masques contenant du graphène. Pourtant ce matériau est des plus prometteurs : « Meilleur conducteur que le cuivre, deux-cents fois plus résistant que l’acier, mais six fois plus léger, flexible, imperméable : sur le papier, le graphène est premier dans toutes les catégories ». Certains de ses dérivés auraient même « une forte activité antivirale contre le coronavirus » et « pourraient être utilisés […] pour bloquer l’entrée des coronavirus ou peuvent être appliqués sur des tissus pour une protection sensiblement améliorée ».
C’est tellement génial qu’on utilise cette merveilleuse révolution dans différentes industries, notamment le transport, le bâtiment, l’énergie, l’agriculture, la tech et le médical. Quoi qu’il en soit les ONG tirent la sonnette d’alarme, tout comme le physicochimiste américain Andrew Maynard qui s’inquiète quant aux bords irréguliers de certaines particules de graphène pouvant nuire aux cellules. Le directeur du Risk Innovation Lab de l’université d’Arizona indique dans son étude qu’il ne s’agit pas d’un matériau inoffensif, deux autres études (de 2012 et 2018) montrent que les feuilles de graphène et les nanoparticules de ces matériaux miracles peuvent être toxiques. Sa question reste alors tout à fait légitime :
« Que se passe-t-il si ce matériau tueur de virus entre dans votre corps ? Agira-t-il de la même manière contre vos cellules ? »
Des études sont actuellement en cours pour évaluer le risque, mais pourquoi s’inquiéter ? Puisqu’en 2013, la Commission européenne avait débloqué un fonds de 1 milliard € dans le cadre du projet Flagship (Future and Emerging Technologies) dont 500 millions étaient alloués à la recherche sur le graphène (l’autre moitié étant dédiée au cerveau). Et puis au diable la précaution, on était en pleine plandémie après tout, il fallait bien faire cracher protéger les Français :
À la fin du mois de juillet 2020, une étude publiée par la société d’analyse de données et de tendances « conso Nielsen » provoque le buzz. Et pour cause, elle révèle que la vente de masques avait permis aux grandes surfaces d’engranger 175 M € de CA en deux mois et demi. Durant la seule semaine du 11 au 17 mai, qui a suivi le déconfinement, il s’est vendu pour 37 M € de masques. En moyenne, les ventes de masques ont représenté pour le secteur un CA de 17 M € par semaine, soit 14 % de la croissance des produits de grande consommation sur les 10 semaines concernées. De quoi faire trembler n’importe quel virus, je te le dis. En attendant, c’est E.Leclerc qui se frotte les mains.
Plus sérieusement, il faut que tu saches que la France ne comptait historiquement que 4 fabricants de masques sanitaires :
- Kolmi Hopen,
- Macopharma,
- Paul Boyé Technologies,
- Valmy.
Dans un sursaut national, au beau milieu de la crise, le nombre de fabricants de masques sur le territoire a doublé en quelques mois afin d’assurer la belle indépendance de la France, notamment par rapport aux importations essentiellement chinoises. À l’heure où je te parle, deux masques sanitaires sur trois sont achetés à l’étranger, nos usines tournent au ralenti, c’est ce qu’on appelle l’effort de guerre à la française.
Fin de la parenthèse, revenons à nos cordons.
*
Si on tire à présent le fil rouge du Conseil scientifique censé éclairer les décisions politiques et sanitaires de l’exécutif durant cette interminable crise, on découvre que sur les 11 membres (en réalité 10) :
- Bruno Lina est principalement lié au Français Sanofi, qui a signé 36 des 88 déclarations de liens d’intérêt le concernant, pour un total de 17 521 euros.
- Denis Malvy, lui, a notamment des liens avec l’Américain Merck (9 530 euros), Alfasigma France (7 559 euros) et Sanofi Pasteur (3 615 euros).
- Yazdan Yazdanpanah est éclaboussé de liens d’intérêt menant aux Américains Merck (126 déclarations sur 379 pour 45 699 euros), Johnson & Johnson (89 déclarations pour 34 572 euros), AbbVie (25 déclarations pour 24 397 euros) et au Britannique ViiV Healthcare (56 déclarations pour 15 677 euros).
J’imagine qu’il était difficile de trouver en Macronie 3 pointures totalement exemptes de cadeaux offerts par les laboratoires. Au fond, je ne sais pas si cela aurait changé quoi que ce soit aux 3 400 et 5 700 lits d’hôpitaux fermés entre 2019 et 2020, ni à notre politique de tests si particulière.
Car lorsque l’OMS a twitté le 16 mars 2020 « testez, testez, testez ! », on sait à présent que c’était sur la base du protocole bancal de Christian Drosten à la faveur des produits Tib Molbiol pour la plateforme de la société Roche. Mais on sait surtout que ce message n’était pas adressé à la France, c’est Jerôme Salomon qui le dit. D’ailleurs, il fait de ce message une interprétation tout à fait singulière. Chronique d’un naufrage annoncé…
- D’abord en ne testant pas (après tout, ça a fonctionné avec les masques),
- ensuite en testant, mais avec des délais absurdes. Ce qui fait qu’avant d’avoir ton résultat, tu as refilé ton rhume, ta grippe ou ton covid à tout le monde. Si toutefois tu ne l’as pas chopé dans la file d’attente.
- Puis en devenant les « champions du monde » du test PCR, des millions et des millions de nez explorés à notre actif, sans aucun effet sur la chaîne de transmission virale ni sur les vagues successives.
- Avant d’imposer le test à toutes les sauces, tous les âges, jusqu’à saturation. Voire jusqu’à t’en provoquer des lésions, c’est l’Académie de médecine qui le dit.
Cette gestion pour le moins originale de la politique de tests dans nos narines cacherait-elle quelque chose ? Peut-être que le « Monsieur Santé » français pressentait que le CDC américain allait en juillet 2021 publier un bulletin à destination des laboratoires indiquant un changement important :
« Le CDC encourage les laboratoires à envisager l’adoption d’une méthode multiplexée qui peut faciliter la détection et la différenciation des virus du SRAS-CoV-2 et de la grippe. »
À la lecture de cette note, ne va surtout pas croire que les tests PCR ne font pas la différence entre la grippe et le Coco19, malheureux… Le fact- checking se dresse en défenseur de la vérité pour t’expliquer quoi penser, mais il se trouve que la grippe a tout simplement disparu en 2020.
Je m’égare, restons focalisés sur Jéjé.
Peut-être que notre Jérôme savait ce que pensait l’empereur mondial de la santé, le grand, le magnifique, l’incorruptible octogénaire, Anthony Fauci à propos du test PCR ?
Car Tony pour les intimes a toléré des tests PCR à un niveau de Ct inapproprié, de 37 jusqu’à 45 cycles (!) tout en affirmant à Vincent Racaniello lors d’une émission sur YouTube que « les tests avec des seuils de cycle de 35 et plus étaient très peu susceptibles d’indiquer la présence d’un virus vivant capable de se répliquer. » Des fois qu’on aurait des doutes, Fauci le confirme en juillet au micro de Daniel Payne, reporter à Just the News « Donc, je pense que si quelqu’un arrive avec [un seuil de] 37, 38, voire 36, vous devez dire, vous savez, ce ne sont que des nucléotides morts, point final. »
Bref, peut-être que notre Jéjé savait déjà ce que l’inventeur du test PCR, le prix Nobel Kary Mullis (mort étrangement le 7 août 2019), disait à propos de son utilisation :
« Vous voyez… S’ils pouvaient trouver ce virus en vous avec le PCR, si vous le faites bien, vous pouvez trouver à peu près n’importe quoi dans n’importe qui. Ça commence par vous faire croire à cette sorte de notion bouddhiste que tout est contenu dans tout le reste, n’est-ce pas ? »
J’ignore si Jérôme Salomon est bouddhiste, ce que je sais en revanche c’est que si le test est à ce point (et volontairement) mal calibré, donc peu fiable, et pourtant utilisé comme principal outil de gestion sanitaire… c’est qu’il devient donc un instrument malléable à souhait.
Imagine un instant qu’une note interne du gouvernement intime subitement aux laboratoires que le seuil acceptable chute à 30 Ct, plus aucun cas positif ne serait enregistré, fin de la plandémie. Au contraire, si nos dirigeants s’accordent soudainement sur un seuil à 50 cycles, on serait théoriquement tous positifs : horreur, chaos et on repart pour un tour. Tu comprends alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’un curseur permettant d’ajuster les chiffres de l’épidémie quand le gouvernement le décide. Bref, le PCR employé dans cette situation n’est rien d’autre qu’un générateur de « vagues » épidémiques. Mais plus grave encore, la triste réalité, c’est que le test PCR dissimule un marché dont tu ignores sans doute l’ampleur.
Un marché qui, selon l’observatoire Grand View Research, est évalué à 23,6 milliards $ avec un taux de croissance annuel (TAC) de 0,9 % jusqu’en 2028. Ça fait un joli gâteau que les principaux géants mondiaux du test se partagent :
- Agilent Technologies Inc. (actionnaires : BlackRock / Vanguard)
- Abbott (actionnaires : BlackRock / Vanguard)
- Roche (Vanguard)
- Bio-Rad Laboratories Inc. (actionnaires : BlackRock / Vanguard)
- Fluidigm Corporation (actionnaires : BlackRock / Vanguard)
- Qiagen (actionnaires : BlackRock / Vanguard)
- Takara Bio Inc. (Vanguard)
- Thermo Fisher Scientific, (actionnaires : BlackRock / Vanguard)
- bioMérieux S.A., (Vanguard)
- TOYOBO Co. Ltd (Vanguard)
Tu commences à sentir l’arnaque qui te chatouille les narines et celles de tes enfants ? Tirons encore un peu notre laine rouge et il se peut que la moutarde te monte au nez. Le 28 mars 2020, donc assez tôt sur la fresque de la plandémie, le Canada rappelle 380 000 tests PCR contaminés, ensuite ce sont 600 000 tests en Angleterre d’après le Telegraph, idem aux USA, au Luxembourg, 700 000 en Suisse. Comment est-ce possible de contaminer des centaines de milliers de tests, si ce n’est à l’aide d’un procédé industriel ? Et combien de millions de tests frelatés sont passés sous les radars ?
Et cette fois, je te laisse le soin de tirer un autre fil rouge qui va nous ouvrir les yeux sur la collusion manifeste entre les gouvernements et le cartel de Big Pharma, un bout de laine qui nous ramène en 2018, le 9 juillet, lorsque E. Macron rencontre…
Le club Dolder.
Le Dolder, c’est un club ultra-confidentiel, plus secret encore que Bilderberg, qui tire son nom d’un grand hôtel 5 étoiles sur les hauteurs de Zurich. C’est en ce lieu, à la fois ultraluxueux et discret, qu’en 1970 une trentaine de hauts dirigeants de l’industrie pharmaceutique mondiale choisissent de se réunir pour la première fois. Depuis cette date, nos requins se rencontrent une ou deux fois par an dans divers pays du monde et ils ont adopté en toute modestie le terme de « Dolder Club ».
Et donc en 2018, le gotha de la pharmacie mondiale s’invite à Paris, à l’occasion du « Dolder », officiellement un forum privé dont les échanges restent secrets.
« Ce n’est pas une secte ! C’est un cercle de réflexion des grands patrons de la pharmacie mondiale, qui a lieu une ou deux fois par an. »
Nous voilà rassurés. Ce petit sommet d’environ 25 prédateurs n’a pas de site officiel divulguant au moins le lieu et la date du rendez-vous. D’ailleurs, il n’y a aucune communication autour des thèmes de discussions et encore moins en ce qui concerne la liste des participants.
Tu ne trouveras aucune mention du Dolder sur le site de la fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA), basée à Genève, qui en est pourtant l’organisateur.
« Les participants sont des P.-D.G. d’entreprises pharmaceutiques mondialement actives basées aux États-Unis, en Europe et au Japon, qui sont membres de l’IFPMA », c’est ce que déclare la porte-parole du Dolder présidé par Ian Read, le patron à l’époque du géant américain Pfizer.
À chaque nouveau rendez-vous du Dolder, le patron d’une grande entreprise du pays d’accueil joue le rôle de maître de cérémonie. En 2018 c’est Olivier Brandicourt, le directeur général de Sanofi, qui s’y colle. Et il va prendre le micro devant une liste dont seulement quelques noms ont fuité :
- Joaquin Duato, le dirigeant de Johnson and Johnson, No 1 mondial (USA)
- Ian Read (ex-P.-D.G. de Pfizer)
- Kenneth Frazier (P.-D.G. de Merck & Co),
- Lars Fruergaard Jørgensen (Novo Nordisk),
- Stefan Oschmann (Merck KGaA),
- David Ricks (Eli Lilly and Company),
- Kåre Schultz (Teva Pharmaceutical Industries),
- Pascal Soriot (AstraZeneca),
- Michel Vounatsos (Biogen),
- Emma Walmsley (GSK)
- Christophe Weber (Takeda Pharmaceutical Co.)…
Le tout, sous l’œil aiguisé de Serge Weinberg, Président du Conseil d’Administration de Sanofi ; s’il te plaît. Ce délicieux personnage s’est merveilleusement illustré par son manque d’empathie dans le cadre du scandale de la Dépakine. Un antiépileptique produit par Sanofi qui, administré aux femmes enceintes, engendre des enfants mentalement handicapés. Un saint, je te dis.
Et donc ce saint, entouré d’apôtres dont l’innocence n’a d’égale que la vertu, n’a pas réuni le Dolder Club à Paris par hasard. La réunion a lieu la veille du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), une instance de dialogue entre l’État et les entreprises du secteur, sous l’égide du Premier ministre, Édouard Philippe = du lobbying entre caviar et champagne pour décider de la santé des gueux en fonction du meilleur profit possible). Et c’est pour ça que notre « Emmanuel 1er le magnifique » reçoit tout ce petit monde à diner le 9 juillet 2018.
Car Serge Weinberg est un ami proche d’Emmanuel Macron, et il aurait largement contribué à son élection. En effet les deux hommes se sont rencontrés dans le cadre de la fameuse« Commission Attali pour la libération de la croissance » et ils ont tout de suite accroché (tu m’étonnes…).
Serge Weinberg était alors Président du Conseil d’Administration du groupe Accor et P.-D.G. du fonds d’Investissement Weinberg Capital Partner, et notre Macron était Inspecteur des Finances et Rapporteur général adjoint de la Commission. Par la suite c’est Weinberg qui a introduit Macron dans la Banque Rothschild (tu sais, quand il va faire son deal Nestlé-Pfizer, non au grand jamais) et qui va le soutenir pendant toute la campagne électorale.
Du coup, tu comprends bien qu’Emmanuel Macron « soigne les industriels du médicament ». Et donc cette belle petite opération de lobbying déguisée en repas à l’Élysée a permis aux grands groupes pharmaceutiques de présenter, pour ne pas dire imposer, leurs revendications. Et ces revendications sont nombreuses.
À l’issue de la réunion, Édouard Philippe a annoncé deux mesures phares auxquelles l’industrie pharmaceutique est très attachée :
- La réduction à 180 jours des autorisations de mise sur le marché des nouveaux produits, au lieu de 300 jours actuellement. Ceci en dépit des multiples scandales qui secouent actuellement le secteur pharmaceutique : Médiator, Levothyrox, Dépakine, implants mammaires…
- Un nouveau système de régulation du prix des médicaments : une garantie minimale annuelle de 0,5 % de croissance du chiffre d’affaires pendant les trois ans à venir, garantie pouvant aller jusqu’à 3 % pour les médicaments dits « innovants ».
Mais qui décidera qu’une molécule est réellement innovante ? Mais comment est-il possible qu’une entreprise privée puisse se voir offrir par la collectivité une garantie de croissance ? On se le demande…
Parmi les autres revendications des laboratoires glissées entre deux coupes de champagne, on citera notamment l’obligation de la vaccination contre la grippe pour les plus de 65 ans, le déremboursement, voire, dans certains cas, l’interdiction des médecines alternatives : homéopathie, utilisation des huiles essentielles…
Quand tu penses que le marché mondial des médocs avoisinait les 830 milliards d’euros annuels avant la crise, tu comprends que l’industrie du médicament est hors de tout contrôle, qu’elle impose sa loi aux États ainsi qu’aux instances internationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) par une généralisation de la corruption et du conflit d’intérêts à tous les étages. À plus forte raison quand elle se retrouve dans les salons dorés de l’Élysée pour nager avec un requin qui n’a pas à rougir de ses convives tant il a les dents acérées.
Ainsi il n’y a aucune raison de penser que les petits arrangements de notre crise sanitaire aient pu s’esquisser voire se conclure dans des instances illégitimes, dans la plus parfaite clandestinité et dans l’indifférence générale. Mais tu peux être rassuré, tout ce petit monde, ainsi que Bill Gates et Fauci se sont mis d’accord en cas de pépin pour nous proposer la solution finale :
Les vaccins.
Voici l’heure pour nous deux de tirer sur un fil rouge qu’il est urgent de démêler…
Merci d’avoir pris le temps de tirer sur le fil. N’hésite pas à me laisser un commentaire le long de ta lecture, ça me fera le plus grand plaisir. 🙏😘
Ancien étudiant de master précarisé pendant deux ans, sans aide sociale, aujourd’hui ouvrier sous-payé chez un grand groupe agro contre mon gré pour survivre financièrement, je lis tous les jours cette bouffée d’oxygène que tu m’insuffles, c’est comme me raccrocher à des bouées dans ma descente en eaux infernales.
Affligé par la cupidité des compagnies privées comme mon auto-école qui s’est roulée un bon paquet sur mes échecs au permis et par la corruption que tu décris au fil des chapitres, mon sentiment de révolte est immense à l’heure où je t’écris.
Tu es notre Hugo 2.0, et l’énorme injustice à l’origine de cet essai brûlot que tu livres me rappelle celle que ressent Antonin Artaud, furieux contre les élites, quand il rédige son “Van Gogh, le suicidé de la société”. Il y décrit comment les gouvernements nous envoûtent avec leur langage, et font passer les consciences lucides pour “complotistes”.
Et ces consciences lucides, ainsi que le peuple qui les soutient, font office de Jokers encaissant les attaques permanentes du gouvernement. Tu as écrit le livre que j’aurais aimé écrire si j’avais eu les mots, tu dis tout haut ce que je pense tout bas depuis des années.
Je soutiens ta cause et je t’en conjure : fais-toi connaître encore plus que tu ne l’es déjà pour défendre la vérité, enfin ; pour militer, devenir ce leader et contribuer à l’insurrection sociale qui se prépare pour répliquer à la confiscation de tous nos droits sociaux par la Macronie.
#larageavectoi
Quel commentaire ! J’en ai eu un petit frisson, merci pour ce cri du coeur. Je ne sais pas si j’ai l’envergure que tu me prêtes, je n’en ai pas la prétention, mais si le destin m’y pousse, je ferai tout pour faire entendre notre voix au plus haut niveau. Il est grand temps que le bon sens et l’art de vivre reviennent dans la mémoire collective, il est urgent de défendre nos enfants ainsi que les générations futures. Et si je dois incarner le début d’une lutte ou l’amorce d’un grand changement, alors j’embrasserai pleinement cette trajectoire sans regret, sans compromission ni sans aucune hésitation.
Merci et courage à nous, Matthieu. Quelle surprise en tout cas que ce texte fort que tu nous livres, confirmant ton ultra-lucidité impressionnante, (elle ouvrira les yeux au maximum, je l’espère, et
va m’inciter à partager la Vérité). Plaisir également de lire encore et encore ta plume si addictive, exploitée cette fois dans ce genre essayistique tout à fait inédit. Merci de ne nous porter vers le haut ✊✊
Enfin une voix.
Je voulais surtout fournir un outil permettant ici et là, d’interpeller la raison des personnes qui trouvent désagréable de regarder la réalité en face. Je suis sûr que tu feras bon usage de mon fil rouge.